'À TA PAROLE'

"Néanmoins, à ta parole, je laisserai tomber le filet.'

Luc 5:5

Il y a peu de choses dans la vie commune qui illustrent aussi bien les actes de la foi qu'un « filet jeté dans la mer ».

I. Le filet, emblème de la foi . — Mais si le filet est toujours l'emblème de la foi, il y a des points sur ce « filet » que fit saint Pierre qui donnent une aptitude particulière à l'image. Saint-Pierre n'avait pas encore oublié la nuit fatiguée ; ce n'est pourtant pas par incrédulité, mais plutôt dans la simplicité de son cœur honnête et franc, qu'il dit : « Maître, nous avons travaillé toute la nuit et n'avons rien pris ; néanmoins, sur ta parole, je lâcherai le filet.

« Déjà, cet homme avait appris à faire la plus grande distinction de la vie : la différence entre faire une chose avec Dieu et la faire sans Dieu ; à Sa parole, ou pas à Sa parole. Déjà, cet esprit distinguait entre l' œuvre de la nature et l'œuvre de la grâce . Déjà, sa foi était suffisante pour lui faire faire cela avec espoir, comme un acte d'obéissance, ce qu'il avait fait en vain à sa propre suggestion.

II. Il y a toujours une promesse dans une commande , et une chose ordonnée est une chose entreprise pour. L'esprit de saint Pierre, ou plutôt son cœur, traversa tout cela en un instant ; et la nuit décevante s'écoula de ses pensées en 'Néanmoins, à ta parole, je laisserai tomber le filet.' Vous vous souvenez du résultat. Le succès a été fulgurant ! Le filet était brisé, et les navires étaient presque écrasés sous une charge de bénédiction.

Pour nous enseigner toujours cette vraie leçon, que ce que nous voulons, ce n'est pas tant la miséricorde et le don - car ils sont là, ils sont sûrs de venir - mais la place et la force pour les recevoir quand ils viennent.

III. 'À ta parole.' — La chose la plus difficile au monde est de faire une vieille chose d'une manière nouvelle ; répéter ce que nous avons fait auparavant, et fait inutilement, avec un nouveau motif et une nouvelle énergie, avec un peu d'espoir et de foi. Mais c'est exactement ce que la plupart d'entre nous ont à faire. Vous avez recherché les bonnes choses et les avez recherchées avec ferveur ; mais vous n'avez pas encore réussi. Pourquoi? Ce n'était pas 'À ta parole'. Mettez bien ces pensées maîtresses dans votre cœur.

'À ta parole.' J'irai avec les promesses. Pas mon bras ; pas mon conseil ; pas ma prière ; pas ma foi, mais 'Ta parole' - seulement 'Ta parole'. Prenez soin de commencer par une parole distincte de Dieu que vous pouvez placer sous vous. Car où saint Pierre a-t-il mis son « filet » ? Pas tellement dans l'eau – ce ne serait pas la pensée la plus élevée dans son esprit – mais des choses plus profondes, la parole, la parole que Christ avait prononcée. Il a jeté son « filet » dans la fidélité de Dieu ! Que le mot soit tout, et vous vous retrouverez bientôt celui qui jette dans les eaux pleines.

le révérend James Vaughan.

(DEUXIÈME PLAN)

'NÉANMOINS'

I. Une image de nous-mêmes . — « Maître, nous avons travaillé toute la nuit et n'avons rien pris. Beaucoup d'entre nous ne pensent-ils pas que cela est tristement vrai de nos vies et de nos caractères individuels ? Combien nous aurions pu faire ! Comme nos personnages auraient pu être nobles ! Qu'elles sont pauvres, ratatinées, insatisfaisantes ! Ne pensez qu'à l'or, aux possibilités illimitées de l'enfance et de la jeunesse. Quel petit avantage nous en avons pris ! Nous ne sommes que des changelings stupides de nous-mêmes, de simples épaves et fantômes de ce que Dieu nous a conçus pour être.

II. Si bas que nous soyons, nous ne devons jamais cesser l'effort de lutter . — C'est une leçon suprêmement nécessaire, mais ce n'est qu'un autre des nombreux aspects sous lesquels ce texte peut être considéré, qui est aussi plein d'encouragements pour nous tous. S'il doit éveiller le découragement, il doit aussi inspirer le labeur. Nous pensons beaucoup trop, chacun de nous, à notre petit travail. Nous oublions que Dieu est patient parce qu'il est éternel.

Tout véritable travail que nous accomplissons est précieux pour Dieu, non dans la mesure où il réussit, car cela ne dépend pas de nous, mais dans la mesure où il est vrai. Nous n'avons rien à voir avec ses résultats. Les efforts sont à nous, les résultats appartiennent à Dieu. Quelque chose aurait-il pu être plus désespérément désespéré que l'œuvre de saint Paul, ou plus expressif que le résultat de celui-ci, quand, abandonné de tous ses convertis, oublié de tous ceux d'Asie, et aucun assez pauvre pour ne pas avoir honte de ses religion, il a été conduit à sa mort solitaire.

On sait pourtant qu'il écrivit dans son cachot et presque dans ses derniers mots : « J'ai mené un bon combat, j'ai terminé ma course, j'ai gardé la foi. Désormais, une couronne m'est réservée, " non pas une couronne de gloire " comme vous l'avez si souvent dit, mais quelque chose de bien meilleur, " désormais une couronne de justice m'est réservée, que le Seigneur le juste juge donnez-moi ce jour-là.

III. Parmi les nombreuses pensées d'aide que peut nous apporter ce brave « néanmoins » de saint Pierre, apprenons surtout ces deux choses :

( a ) Premièrement, ne jamais désespérer de nous - mêmes , car à moins que nous ne nous abandonnions, tant qu'il y aura en nous quelque effort pour de meilleures choses, Dieu ne nous quittera pas ni ne nous abandonnera; et

( b ) Deuxièmement, ne jamais désespérer du travail , si infructueux, si complet qu'il puisse sembler être un échec. 'Remets ton chemin au Seigneur, place ta confiance en lui, et il l'accomplira.' « Maître, nous avons travaillé toute la nuit et n'avons rien pris ; néanmoins, sur ta parole, je vais lâcher le filet. »

—Doyen Farrar.

Illustration

« Si vous examinez les paroles de saint Pierre, vous y trouverez deux sentiments prédominants. L'une est celle de la lassitude : « Nous avons peiné toute la nuit ; devons-nous recommencer ? L'autre est le découragement : « Faut-il, après avoir manqué toutes ces heures, des plus propices à la pêche, repartir maintenant en plein soleil de midi ? Néanmoins » — voici la correction des deux sentiments — « néanmoins, si tu me l'ordonne, il y a dans ta voix ce qui contraint mon obéissance, et malgré la lassitude et malgré le découragement, néanmoins à ta parole je lâcherai le filet.

» La réponse de saint Pierre nous apprend donc que le mot néanmoins, comme son grand synonyme sonore, nonobstant, a en lui deux choses, un « bien » et un « encore ». « Ceci ou cela est contre, mais cela doit être fait. » Dans le cas particulier, la lassitude s'y opposait et le découragement s'y opposait, mais il y avait quelque chose de contraignant pour cela. Ce quelque chose était la parole de Christ, et cela réglait la question de le faire ou de ne pas le faire.

On peut dire que la vie, dans son ensemble, est un grand néanmoins, et que chaque acte de la vie est un petit néanmoins ; et nous pouvons dire en outre qu'une vie noble est caractérisée par une prépondérance du « pourtant » en elle, et qu'une vie pauvre est caractérisée par une prépondérance du « bien ». La pauvre vie dit : « J'ai travaillé toute la nuit et il n'en est rien sorti ; Je vais y renoncer. La vie noble dit : « C'est vrai, j'ai travaillé tous ces jours, toutes ces années, et je me semble être un échec complet et total ; mais Jésus-Christ dit : Laisse tomber le filet ; et sur sa parole, et simplement à cause de sa parole, je le ferai. '

Continue après la publicité
Continue après la publicité