« Est-ce moi ? »

'Et ils commencèrent à être attristés, et à lui dire un par un, est-ce moi ? et un autre a dit, est-ce moi ?

Marc 14:19

Dans cette question de chacun des disciples, nous voyons :

I. Auto-reconnaissance de la possibilité du péché .

( a ) Cette reconnaissance de soi vaut mieux que la confiance en soi . Si saint Pierre avait été uniformément possédé de cet esprit ; s'il avait humblement reconnu la possibilité de nier plutôt que de dire avec audace : « Même si tous les hommes te renieraient, je ne le ferai pas, » cette peur même n'aurait-elle pas été un préservatif ?

( b ) Cette auto-reconnaissance peut être suscitée de diverses manières . Le voici par le défi express de notre Seigneur. 'L'un de vous me trahira.' Un tel défi, lancé en toutes circonstances sans la moindre idée du quartier d'où le traître devrait provenir, produirait naturellement une remise en question de soi. Parfois, cela peut être en lisant, en entendant ou en voyant le péché d'un autre. Dans l'humble esprit, l'enquête peut bien commencer : « Ne suis-je pas capable de cette faute même dont je suis obligé de témoigner et de condamner chez les autres ? Cela ne teintera-t-il pas tous nos jugements sur les autres de miséricorde ? Peut-être la question peut-elle se poser lorsque nous sommes nous-mêmes pris dans une faute. Est-ce moi ? Ensuite, nous sentons qu'au fond de notre nature, il y a la possibilité d'encore pire.

II. La reconnaissance de la connaissance du Christ du cœur humain . « Est-ce moi ? » C'est le même aveu que celui de Saint-Pierre : « Tu connais toutes choses.

( a ) Le Sauveur connaît nos caractères . Combien très diverses étaient celles de ces quelques disciples, tous trempant dans le même plat de Pâque de charosheth , et le partageant avec les herbes amères ! Mais tout Lui était connu. 'Je connais Mes brebis.'

( b ) Le Sauveur connaît nos capacités , les bonnes et les mauvaises possibilités en nous. Judas a-t-il été choisi comme disciple et ordonné pour être avec lui comme apôtre autrement que pour la croissance et le développement du bien en lui, afin qu'il soit vraiment Judas, c'est-à-dire « la louange de Dieu » ?

( c ) Le Sauveur connaît notre avenir . La connaissance de sa croix, les prédictions minutieuses en référence à cette même préparation de la Pâque, sont autant de preuves de sa connaissance intime de l'avenir. Il dit à saint Pierre ce qu'il devait faire ; Il révèle maintenant à Judas quel acte il était sur le point de commettre ; et quand l'ignoble traître vit qu'il était découvert, le diable entra en lui.

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