UNE REPONSE IMPETUEE

« Et Pierre répondit et dit à Jésus : Maître, il est bon que nous soyons ici.

Marc 9:5

Certes, pour autant que nous puissions en juger, il s'agit d'un cas où le silence aurait été bien meilleur que les mots. C'était enfantin de parler. Car ce qu'il a dit était à la fois inopportun et malavisé. Il y a de nombreuses occasions où le silence est la plus vraie sagesse et la meilleure éloquence. C'était, par exemple, un cas d'espèce : « car il ne savait que dire ; car ils avaient très peur'; et lorsque vous avez « peur », il est souvent préférable de ne pas parler. L'expression du sentiment agira en retour sur le sentiment et l'augmentera. Il y a une grande force dans de tels moments dans le conseil : « Tais-toi et sache que je suis Dieu ! »

I. Quelle est la morale ?

( a ) Les choses extérieures ont très peu à voir avec la vie intérieure . Ils proviennent de différentes sources et circulent dans des canaux séparés. Aucun avantage extérieur ne rendra jamais un homme sage, bon ou heureux. Vous vous trompez complètement, si vous pensez que le cœur peut être tellement influencé par quoi que ce soit de l'extérieur. Si vous parlez avec des saints, si vous fréquentez des anges, si vous portez l'habit du ciel, si vous voyez Dieu, cela ne le fera pas.

( b ) Le travail est à l' intérieur . Seul le Saint-Esprit peut rendre les choses célestes. Dieu mettra le mépris sur la pensée humaine et croisera les mains de l'attente de l'homme. Les hommes mêmes qui étaient encore des hommes, et rien que des hommes, et simplement des enfants à la Transfiguration, étaient plus que des hommes après la Pentecôte. Alors, leurs prisons et leurs misères leur donnèrent une élévation, un ton et une influence joyeuse, que cette merveilleuse monture ne réussit absolument pas à donner.

II. Un changement doit passer sur un homme avant qu'il puisse aller au ciel . — Si saint Pierre était ce qu'il était dans la Transfiguration, que serions-nous, vous et moi, en ce moment au ciel ? Comme nos propos seraient inappropriés ! comme notre puissance est incapable ! comme nos sentiments sont discordants ! Je ne doute pas que nous devrions avoir peur ; nous devrions avoir honte ; nous devrions faire des erreurs ; nous devrions parler bêtement ; nous devrions abuser de notre occasion, tout comme St.

Pierre. Pas étonnant qu'il y ait tant d'enseignement et tant de discipline ; tant à vider, et tant à purifier dans la vie ; vu que nous voulons tellement nous rendre capables et nous adapter aux endroits où nous allons.

III. Prenez garde de tomber dans l'erreur exacte de saint Pierre . — Il pensa qu'il serait certainement « bon » d'être dans un endroit où, assurément, cela aurait tourné très mal pour lui s'il avait continué. L'un de vous mène depuis quelque temps une vie très calme et méditative. Cela a été presque comme s'asseoir aux pieds de Jésus jusqu'à ce que cela devienne un plaisir, ce qui équivaut presque à une nécessité pour vos sentiments de se taire. Quand, actuellement, un appel vient pour un exercice plus actif, vous reculez devant le contraste. Vous pensez : « Ce calme convient tellement à mon âme, pourquoi devrais-je redescendre dans cette plaine ?

Illustration

« Sans aucun doute, il y avait beaucoup dans ce dicton qui ne peut être loué. Cela montrait une ignorance du but pour lequel Jésus est venu dans le monde, souffrir et mourir. Cela montrait un oubli de ses frères, qui n'étaient pas avec lui, et du monde obscur qui avait tant besoin de la présence de son Maître. Surtout, la proposition qu'il a faite en même temps de « construire trois tabernacles » pour Moïse, Elie et le Christ, montrait un mépris de la dignité de son Maître, et impliquait qu'il ne savait pas qu'un plus grand que Moïse et Elie était là.

A tous ces égards, l'exclamation de l'Apôtre n'est pas à louer, mais à blâmer. Mais ceci dit, ne manquons pas de remarquer quelle joie et quel bonheur cette vision glorieuse conférait à ce disciple au cœur chaleureux. Voyons dans son cri fervent : « Il est bon d'être ici », quel réconfort et consolation la vue de la gloire peut apporter à un vrai croyant.'

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