Psaume 143:7-11

7 Hâte-toi de m'exaucer, ô Éternel! Mon esprit se consume. Ne me cache pas ta face! Je serais semblable à ceux qui descendent dans la fosse.

8 Fais-moi dès le matin entendre ta bonté! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin où je dois marcher! Car j'élève à toi mon âme.

9 Délivre-moi de mes ennemis, ô Éternel! Auprès de toi je cherche un refuge.

10 Enseigne-moi à faire ta volonté! Car tu es mon Dieu. Que ton bon esprit me conduise sur la voie droite!

11 A cause de ton nom, Éternel, rends-moi la vie! Dans ta justice, retire mon âme de la détresse!

REPOS ET SERVICE

« Ecoute-moi, ô Seigneur, et cela bientôt… Pour l'amour de ta justice, sors mon âme des ennuis. »

Psaume 143:7 (Version du livre de prières)

Voilà la transition d'une âme du repos dont elle avait besoin dans un long conflit et de nombreux échecs, du repos, à l'énergie d'un nouveau service. « Montrez-moi le chemin par lequel je dois entrer. » « Vite-moi, ô Seigneur, selon ta Parole. » Nous avons besoin de repos et pouvons le réclamer à différents moments ( par exemple en Carême). Si les hommes veulent goûter profondément à la source de ce repos, ils seront, avant de le savoir, excités avec une nouvelle force pour le nouveau service, et il serait donc tout à fait bien de penser aux promesses de repos et au devoir de appuyant de tout notre poids sur Dieu.

I. La nature du reste. — D'abord, donc, du repos lui-même, qui n'est pas un repos de paresse, un repos de labeur. C'est un repos de la tension de la pauvreté, ou de la tension de la convoitise et de l'ambition. Trouvé dans le plaisir, dans la satisfaction de nos désirs ? Non; trouvé dans l'esprit de contentement. Nous nous reposons de la lutte ou de l'ambition dans le contentement ; nous nous reposons de l'adversité, des querelles et des querelles dans la patience, non pas parce que Dieu enlève les causes de nos troubles, non pas en émoussant les armes de nos accusateurs et oppresseurs, mais par l'esprit de patience dans nos cœurs, l'esprit de Jésus-Christ, par quoi il s'est soumis au juge injuste, et pour nous il a porté nos rayures et s'est suspendu à l'arbre.

C'est notre repos de l'injustice, de la tyrannie, de l'adversité, du conflit. Notre repos de l'anxiété, du débat, de la discussion et du doute n'est pas dans l'éclaircissement de l'atmosphère dans laquelle nous voyons toutes choses, mais c'est en prenant dans nos cœurs le grand trésor d'une confiance confiante en Dieu, bien que nous ne le voyions pas. , bien qu'il semble nous frapper. Le repos de la distraction ne se trouve pas dans le fait de pouvoir comprendre et gérer tous les objets de notre désir, de manière à pouvoir ménager notre temps et nos forces et les gagner tous, il se trouve dans le retour à l'œil unique, dans la soumission de chaque désir au joug de Jésus-Christ.

Nous n'aurons pas de repos en oubliant les distinctions morales ou en pensant bien notre chemin parce que c'est le nôtre. Le repos du péché est dans une pénitence profonde. Nous prenons la paix de Dieu, la propre paix du Christ dont il a joui sur la croix et dans le jardin, la propre paix du Christ qui est si profondément enracinée dans la douleur terrestre qu'aucun homme ne peut l'enlever. C'est la paix à laquelle nous arrivons.

II. Paix et guerre. — Nous trouvons notre joie dans le conflit ; le royaume dans lequel nous entrons n'est pas une terre de lait et de miel, pas de lieu de repos pour le sabbat. On l'appelle royaume parce que c'est la sphère d'activité et d'influence d'un roi dans sa marche. Nous avons une paix, mais c'est la paix des soldats sous la bannière d'un roi en armes. N'ayez jamais peur d'entrer dans le repos de Christ parce que vous pensez que vous éviterez les difficultés et les conflits.

Il me semble que ce sont les sceptiques, les habiles débatteurs, ce sont ceux qui échappent aux ennuis et au labeur, ceux qui attendent toujours dans les antichambres sans histoire du doute, où il ne se passe rien, où les portes de l'arène sont toujours fermées , et les hommes se demandent toujours s'ils mettront l'armure ou non, parlant des conflits et de la tension du doute, parlant de la merveilleuse aventure de la libre pensée, et tout en demeurant là où les mêmes controverses sont retournées sans cesse, où l'âme rétrécie est satisfaite de sa propre contribution éventée aux discussions usées.

Il y a en effet un conflit et une tension dans cela pour certains qui aspirent à entrer ; mais j'affirme, sans trop craindre d'être contredit par ceux qui se connaissent vraiment dans cette salle, que dans l'ensemble cette vie de doute, de débat et de question est une vie qui esquive les vrais problèmes de la vie. C'est l'homme qui croit et se lance, qui se trouve dans les eaux profondes de la difficulté et au milieu des vrais problèmes de la vie de foi, qui est sous la vaste vérité de Dieu.

Nul ne vit pour lui-même mais pour le Seigneur, qui a besoin de lui pour son service. Il doit vivre, il doit être fort dans le Seigneur, pour les besoins des autres ; il doit se reposer pour eux, il doit être ranimé pour eux, il doit trouver de la force pour eux, et, mourant pour eux au péché, il vivra de nouveau pour eux à la justice. Il combattra bien parce qu'il s'est bien reposé pour eux.

Prenez juste ce mot, reposez-vous et trouvez de l'énergie; repose-toi, et dans ta paix trouve la guerre ; repose-toi pour les autres afin de te battre pour les autres. C'est la nature corporative de votre vie qui rend votre repos nécessaire, qui rend votre lassitude nécessaire, car c'est pour vous apprendre à amener votre seule note dans la grande corde de la vie.

Rév. PN Waggett.

Continue après la publicité