Le fils d'un vaillant homme de Kabzeel.

Des hommes vaillants

Si nous devons nous attendre à ce que les vertus des pères se répètent dans les fils, quels progrès merveilleux les siècles auraient-ils dû voir ? C'est un fait merveilleux que, quoi qu'un père puisse léguer à ses enfants, il ne peut leur donner les renseignements qu'il a lui-même acquis. Chaque homme doit apprendre l'alphabet pour lui-même. Un certain degré de force mentale peut être attribué à l'hérédité, et c'est incontestablement le cas ; en même temps, cette force mentale doit être exercée par son propriétaire pour des motifs tout à fait indépendants.

Nous ne pouvons pas vivre longtemps sur la réputation de nos pères. Une curieuse loi de récession semble opérer sur le progrès de l'humanité. Le fils d'Aristote n'est pas Aristote plus ; il peut en effet être Aristote moins à un degré alarmant, une figure tout à fait indifférente, un incapable, une ironie vivante sur la grandeur du père auquel il appartient ; pourtant, dans la génération suivante, il peut y avoir une nette avancée, et même la grandeur originelle peut être transcendée. Nous ne devons jamais oublier la responsabilité d'avoir un bon père. ( J. Parker, DD )

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