Béni soit le Seigneur Dieu d'Israël.

La joie des saints âgés et mourants

C'est une question de grande joie et de reconnaissance pour les chrétiens âgés, lorsqu'ils meurent, de laisser leurs familles dans des circonstances prospères et paisibles ; et surtout, se levant à leur place pour servir Dieu et soutenir la religion.

I. Pour illustrer cette observation.

1. C'est un plaisir pour un chrétien âgé et mourant de quitter sa famille dans des circonstances prospères. C'est le caractère d'un homme bon, qu'il n'est pas un amoureux de ce monde, ni anxieusement soucieux des événements futurs. Néanmoins, il se considère comme obligé, par les lois de la nature, de la raison et de l'Évangile, de pourvoir à celles de sa propre maison. Il n'est pas soucieux d'amasser pour eux autant de richesses qu'il pourrait les rendre oisifs, fiers et luxueux ; mais seulement dans la mesure où ils peuvent les fixer confortablement dans le monde ; dans cette station intermédiaire qui peut être la plus favorable à leur piété et à leur bonheur.

Il se réjouit de cette déclaration de Salomon : « Le juste marche dans son intégrité : ses enfants sont bénis après lui » ; et il meurt avec une pleine persuasion que cela sera confirmé à ses enfants.

2. C'est un plus grand plaisir pour lui de laisser ses descendants dans l'unité et l'amour. Les disputes et les querelles, entre qui qu'elles arrivent, sont douloureuses pour tous les fils de la paix, déshonorantes pour la religion et nuisibles à sa puissance ; mais entre ceux de la même souche et de la même famille, ils sont des plus honteux et des plus pernicieux. Le vieux saint, lorsqu'il va dans le monde de la paix, se réjouit de voir ses descendants aimants comme des frères, courtois et bons les uns envers les autres.

3. C'est sa plus grande joie de laisser ses descendants dans la voie de la sainteté, et zélés pour le soutien de la religion. « Un fils sage, dit Salomon, fait un père heureux. Le père d'un enfant sage se réjouit en lui » : surtout lorsqu'il quitte l'étape de la vie, et ne peut rien faire de plus pour l'Église de Dieu que de répandre ses prières pour sa prospérité.

II. Pourquoi une telle perspective donne tant de joie aux chrétiens âgés et mourants.

1. Cette joie provient en partie de leur amour naturel pour leurs descendants. Dieu a implanté dans toutes les créatures une forte affection pour leur progéniture, afin qu'elles puissent les conserver et les soutenir jusqu'à ce qu'elles soient capables de subvenir à leurs propres besoins. Cet instinct naturel ou affection est, chez les hommes bons, sanctifié par la religion.

2. Le souci que les chrétiens âgés éprouvent pour l'honneur de Dieu et du Christ, et pour la continuation et la propagation de la religion, augmente cette joie. Le grand objet du désir d'un homme bon est « que Dieu en toutes choses soit glorifié par Jésus-Christ » ; afin que ses perfections soient vues et manifestées dans le monde, spécialement par la diffusion de son glorieux évangile ; et afin qu'il reçoive le respect, l'hommage et l'amour qui lui sont dus de la part de toutes ses créatures rationnelles, spécialement de ses créatures rachetées.

3. Sa perspective de rencontrer à nouveau ses pieux descendants dans le monde céleste. C'est une consolation des plus revivifiantes et glorieuses que l'évangile offre aux saints mourants, que lorsqu'ils se séparent de leurs amis et parents pieux, ce n'est pas une séparation éternelle ; il est en effet mais court. Car lorsque Christ sera révélé du ciel, il y aura « un rassemblement de tous ses saints pour lui » ; et Il les rangera et les disposera de telle manière dans les demeures célestes, que ceux qui étaient unis ici par les liens d'une pieuse amitié, seront heureux dans la connaissance et la société renouvelées les uns des autres, et seront toujours les uns avec les autres et avec le Seigneur. .

III. Inférences.

1. Ce devrait être le désir ardent et le soin diligent de tous les parents, qu'ils puissent avoir cette joie.

2. Les chrétiens âgés qui ont cette joie devraient être très reconnaissants. Bénissez le Seigneur Dieu d'Israël, comme David l'a fait, de ce qu'il vous a donné des enfants dévoués et religieux, et vous a épargné pour être les témoins de leur sainte conversation.

3. Il est du devoir des jeunes d'accomplir la joie de leurs parents. Qu'ils soient soucieux de chérir et de manifester les grâces et les dispositions qui apporteront beaucoup de réconfort à leurs parents, surtout lorsqu'ils sont âgés et mourants. « Le père du juste, dit Salomon, se réjouira beaucoup, et celui qui engendre un enfant sage se réjouira de lui. Ton père et ta mère se réjouiront, et celle qui t'a mis au monde se réjouira. » ( J. Orton, STP )

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