Alors qu'il gisait et dormait sous un genévrier, un ange le toucha.

La bienveillance meilleure que la vie

Nous avons, dans cet incident, quatre pensées sur l'amour de Dieu.

I. L'amour de Dieu dans sa constance. C'est un fait que nous admettons tous ; mais que nous réalisons rarement dans les moments de dépression et d'obscurité auxquels nous sommes tous exposés. Il n'est pas difficile de croire que Dieu nous aime, lorsque nous allons avec la multitude à la maison de Dieu, avec la voix de joie et de louange, et que nous nous tenons dans le cercle intérieur éclairé par le soleil ; mais il est difficile de croire qu'il éprouve autant d'amour pour nous quand, exilé par notre péché au pays du Jourdain et des Hermonites, notre âme est renversée en nous, et le profond appelle au plus profond, que ses vagues et ses flots déferlent environ.

Il n'est pas difficile de croire que Dieu nous aime quand, comme Elie à Kerith et au Carmel, nous appliquons ses commandements, écoutant la voix de sa parole ; mais ce n'est pas si facile quand, comme Elie dans le désert, nous sommes échoués, ou, comme des navires démâtés et sans gouvernail, roulons dans le creux des vagues. Il n'est pas difficile de croire à l'amour de Dieu lorsque, avec Pierre, nous nous tenons sur la montagne de la gloire et, dans l'extase de la joie, nous proposons de partager un tabernacle avec Christ pour toujours ; mais c'est presque impossible quand, avec le même Apôtre, nous renions notre Maître par des serments, et que nous soyons embarrassés d'un regard que reprochent les maîtres de douleur. Pourtant, nous devons apprendre à connaître et à croire la constance de l'amour de Dieu.

II. L'amour de Dieu manifesté dans une tendresse particulière à cause d'un péché particulier. Là où les méthodes ordinaires ne seront pas utiles, Dieu en emploiera des extraordinaires. Il y a un exemple mémorable de ceci, qui a procuré du réconfort et de l'espoir à des multitudes qui ont péché comme Pierre l'a fait, et qui béniront Dieu à jamais pour le compte rendu des relations du Maître avec son serviteur absent. Le Seigneur a envoyé un message général à tous ses disciples pour le rencontrer en Galilée.

Mais il sentit que Pierre oserait à peine se classer parmi les autres ; et c'est pourquoi il lui envoya un message spécial, disant : « Allez le dire à mes disciples et à Pierre. C'est ainsi que Jésus travaille encore dans les cercles de ses disciples.

III. L'amour de Dieu dans ses soins inlassables. Aucun de nous ne peut mesurer les pouvoirs de l'endurance dans l'amour de Dieu. Il ne se lasse jamais. Il ne faiblit pas et ne se fatigue pas non plus. Il n'échoue pas, il n'est pas découragé. Il supporte toutes choses ; croit toutes choses; espère toutes choses; endure toutes choses. Il s'accroche à son objet avec une ténacité divine, jusqu'à ce qu'aux ténèbres et à l'errance succèdent la béatitude d'antan.

Elle veille sur nous pendant les heures de notre insensibilité à sa présence ; nous toucher toujours et anon; nous parler; et nous appelant à nous élever à une vie plus noble, meilleure, plus digne de nous-mêmes, plus glorifiante pour Lui.

IV. L'amour de Dieu anticipant le besoin à venir. Cela ressort toujours comme l'un des passages les plus merveilleux de l'histoire du prophète. On peut comprendre que Dieu lui donne, au lieu d'un long discours, un bon repas et un bon sommeil, comme le meilleur moyen de recruter ses pouvoirs épuisés. C'est ce que nous aurions dû attendre de Celui qui connaît notre corps et se souvient que nous sommes poussière, et qui nous plaint comme un père a pitié de ses enfants.

Mais il est très merveilleux que Dieu pourvoit à son serviteur pour le long voyage qui l'attend : « Lève-toi et mange ; car le voyage est trop long pour toi. ( FB Meyer, BA )

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