Ses mains étaient faibles.

Hommes sans coopération faibles

L'homme dont il est question était le fils de Saül, et en tant que fils d'un roi, quelle raison avait-il d'avoir les mains affaiblies ? La raison en est qu'Abner était mort. Mais un fils de roi ne pourrait-il pas se passer d'Abner ? Les fils du roi n'ont-ils pas d'abondantes ressources en eux-mêmes, sans dépendre des étrangers, si distingués soient-ils ? Toute l'histoire répond par la négative. Les hommes s'appartiennent. Le fils du roi n'était rien sans Abner, mais beaucoup avec lui. L'unité un n'est qu'un nombre singulier, mais au moment où un chiffre y est ajouté devient dix, et un autre chiffre transforme le dix en cent.

L'entier est petit par lui-même, le chiffre n'est rien quand il est seul, mais quand ils sont réunis ils commencent à se faire sentir. Il en est précisément ainsi dans nos relations sociales. Qu'est-ce que le mari sans la femme ? Qu'est-ce que le fils sans le père ? Qu'est-ce que le savant sans le maître ? Qu'est-ce que le troupeau sans le berger ? Il n'est pas logique qu'il y ait une variété de valeur dans les hommes, les unes valent beaucoup, et les autres valent peu ; le fait est qu'ils doivent tous être amenés à coopérer. ( J. Parker, D.D. )

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