Ainsi en est-il de tout ouvrage de leurs mains, et ce qu'ils y offrent est impur.

uvres et cœurs purs

Ceux qui se sont imprégnés de la vraie crainte de Dieu, le servent à juste titre, bien qu'ils n'apportent qu'une miette d'encens, et que d'autres ne font que profaner le culte de Dieu, bien qu'ils apportent beaucoup de bœufs ; comme le dit un poète païen : « Une main droite impie n'adore pas correctement les célestes. Les philosophes ont toujours soutenu ce principe qu'aucun sacrifice n'est offert à Dieu à juste titre si l'esprit n'est pas juste et pur.

Mais pourtant les philosophes, aussi bien que les poètes, adoptèrent cette fausse notion, par laquelle Satan séduisait tous les hommes, que Dieu est pacifié par les cérémonies : de là ont procédé tant d'expiations, en lesquelles les hommes insensés se confiaient, et par lesquelles ils pensaient que Dieu leur serait propice, quoiqu'ils continuaient obstinément à se procurer chaque jour de nouveaux châtiments et, pour ainsi dire, à faire ouvertement la guerre à Dieu lui-même.

Le prophète dit que les hommes non seulement perdent tout leur travail, mais qu'ils contractent également une nouvelle pollution, lorsqu'ils cherchent à pacifier Dieu par leurs sacrifices, non accompagnés de pureté intérieure. Les œuvres, quelque splendides qu'elles puissent paraître à nos yeux, n'ont de valeur ni d'importance devant Dieu, si elles ne découlent d'un cœur pur. La fontaine des œuvres que je considère comme l'intégrité du cœur, et le dessein et la fin sont lorsque l'objet des hommes est d'obéir à Dieu et de lui consacrer leur vie. ( Jean Calvin. )

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