Ainsi parle le Seigneur : Gardez le jugement

Privilège et responsabilité

La doctrine du passage est simplement celle-ci, que ceux qui jouissent de privilèges extraordinaires, ou s'attendent à des faveurs extraordinaires, sont sous l'obligation correspondante de faire la volonté de Dieu ; et, de plus, que plus la manifestation de la miséricorde de Dieu est proche, que ce soit dans le temps ou dans l'éternité, plus l'appel à la justice de vie est fort.

Ces vérités n'ont pas d'application restreinte, mais peuvent être appliquées partout où la relation d'une Église ou d'un peuple élu peut être reconnue. ( FA Alexandre. )

La miséricorde de Dieu et le devoir de l'homme

Quand Dieu vient vers nous dans un chemin de miséricorde, nous devons aller à sa rencontre dans un chemin de devoir. ( M. Henri. )

La réforme, précurseur de la régénération

Dieu n'exige pas d'un homme, lorsqu'il lui envoie l'annonce gracieuse de l'Evangile, qu'il change de cœur, afin d'avoir part à sa miséricorde offerte. Il ne lui dit pas : Tu es maintenant un sujet déloyal, et avant que tu puisses t'intéresser au sang de Mon Fils, Je te demande de devenir fidèle. Mais Il exige qu'il se mette à renoncer aux actes manifestes de déloyauté.

Il envoie la nouvelle d'un pardon en fuite à ses sujets aliénés, mais il leur ordonne, pour ainsi dire, de se préparer pour sa réception. « Gardez votre jugement et faites justice », etc. La manière dont les doctrines de l'Écriture sont souvent présentées a une nette tendance à réprimer les énergies des hommes, ou à leur donner une direction tout à fait fausse. La Bible s'adresse sans réserve aux pécheurs, comme s'ils disposaient d'un pouvoir moral d'action, dont ils étaient, au sens le plus large, responsables, et grâce auquel ils pouvaient progresser quelque peu vers la délivrance.

Par conséquent, il appelle le méchant à abandonner ses voies, et l'homme injuste ses pensées, et à se tourner vers le Seigneur. Il leur ordonne de cesser de faire le mal et d'apprendre à faire le bien ; elle exige évidemment une réforme préparatoire et une attention à la conduite telle qu'elle fasse en quelque sorte place au libre pardon de l'Évangile.

I. MONTRER CE QUI EST AU POUVOIR DES NON CONVERTIS ; ET CE QU'ILS SONT DONC TENUS DE FAIRE S'ILS ESPÉRENT UNE CONVERSION. Nous appliquons cette direction au cas de chaque individu, quelle que soit sa position dans la société ; et nous la considérons comme exigeant de lui une attention plus diligente aux devoirs de cette station, comme préliminaire à son obtention d'une part simple dans les pitiés du rachat. S'il vit dans un péché connu, qu'il y renonce.

L'Esprit de Dieu, pour ainsi dire, est effrayé par son intempérance, sa convoitise, ses humeurs incontrôlées, et s'il espère la visite de cet Esprit, qu'il s'efforce de balayer la chambre et de la garnir pour sa réception.

II. LA PARFAITE HARMONIE DE CES DECLARATIONS AVEC LES DOCTRINES DE LA GRACE. Nous avons l'habitude de vous prêcher l'insuffisance des œuvres, pour faire avancer cette justification qui est purement de foi ; et maintenant nous semblons enseigner la grande importance des œuvres, et celles-ci, aussi, des œuvres réalisées par la simple force humaine, comme étant distinctement instrumentales au salut humain.

1. Le fait de jeter un homme sur certaines ressources que nous tenons pour lui à posséder, ce n'est pas le représenter comme capable de faire un pas sans Dieu. C'est le propre rendez-vous de Dieu que nous utilisions la force que nous avons, avant que davantage ne nous soit communiqué ; et puisque nous n'enseignons que la soumission à ce rendez-vous, il ne peut y avoir aucune interférence avec la liberté de la grâce.

2. Notre représentation des devoirs des non-convertis, s'ils désirent la conversion, doit être correcte, dans la mesure où elle est entièrement formée sur un modèle scripturaire. Nous vous renvoyons à la prédication de Jean-Baptiste, comme fournissant ce modèle.

3. Il y a un passage difficile dans l'histoire des ministères de notre Seigneur, qui ne peut être expliqué que sur la prétendue vérité de ce que nous avons avancé. Lorsque le jeune homme vint à Jésus et lui demanda quelle bonne chose il devait faire pour avoir la vie éternelle, le Sauveur répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, garde les commandements.

4. Nous admettons que, si un homme réforme sa vie en pensant que la réforme est méritoire, il se peut qu'il ne soit pas plus près de la conversion, mais s'il essaie de se réformer, simplement à titre préliminaire, il sera certainement amené par là à une plus grande aptitude à recevoir la grâce ; et pourtant la grâce quand elle viendra n'aura rien perdu de ses caractéristiques, mais restera la grâce la plus libre et la plus imméritée.

5. Encore une fois, le salut est une chose de la foi, pas des œuvres. Le désir même après la conversion présuppose la foi. Si un homme ne croit pas à la colère à venir, il ne peut pas souhaiter un changement qui le protège contre le déclenchement de cette colère i et en l'exhortant à un combat immédiat contre le péché, nous l'exhortons à mettre sa foi dans s'entraîner.

6. L'individu qui entre dans l'arène de la vie et fait un effort de ses propres forces pour renverser le mal, sera cent fois mieux instruit de la décrépitude morale de l'homme, par le peu de progrès qu'il fait, ou la défaite qu'il subit. , qu'un autre qui s'assied dans son placard et cherche à déterminer son insuffisance native en jetant sa puissance dans une balance, ou en la calculant par un processus de calcul mathématique. ( H. Melvill, BD )

Continue après la publicité
Continue après la publicité