Fais d'eux comme il te semble bon.

Le danger d'un tempérament facile

Assuérus paraît avoir été un homme d'humeur facile, et prêt à conférer les plus grandes obligations, sans délibération, à ceux qu'il aimait. Mais il n'y a pas de vraie sagesse sans jugement et sans fermeté. Un homme irréfléchi, d'humeur facile, est plus susceptible de devenir un personnage vicieux que vertueux, car dans un monde où l'on rencontre tant d'hommes mauvais que bons, il est susceptible de s'abandonner à la direction de ceux qui le mèneront hors du chemin de l'entendement ; ou s'il doit être conduit dans le droit chemin par certains de ses amis, il y en a d'autres qui l'en sortiront. Assuérus aurait comblé les faveurs des Juifs, si Mardochée avait été pour lui à cette époque ce qu'était Haman.

I. Beaucoup n'ont pas dûment distingué entre un caractère facile et un bon caractère. Un tempérament facile est très dangereux, quand il n'est pas sous les puissantes contraintes de la sagesse. Il est vain de se vanter d'être prêt à se plier à chaque bonne motion qui nous est suggérée si nous sommes également prêts à se conformer aux mauvaises motions. Si nous nous abandonnons à la direction de nos amis, nous pouvons bientôt découvrir que nous nous sommes livrés à nos ennemis. Il n'est pas notre ami qui désire être seigneur de la rame.

II. S'il vous plaît les hommes pour leur bien à l'édification. Soyez toujours prêt à accéder aux demandes raisonnables et à suivre les bons conseils. Mais vous devez juger par vous-mêmes, à la lumière que Dieu vous a donnée, quelles demandes sont légitimes pour être accordées, et quels conseils sont dignes d'être suivis. ( G. Lawson. )

Les terreurs du despotisme

I. Cette histoire est une illustration du danger d'un pouvoir d'un seul homme, d'un despotisme absolu. La liberté qui repose sur l'égoïsme, ou l'inclination d'un homme, ou de cent hommes, est un despotisme suspendu, et si nous devons choisir entre la règle d'un homme, ou de trente, sans constitution écrite ni lois, nous devrions préfère largement celui-là. Dans les deux cas, notre propriété et notre liberté personnelle sont au gré du caprice ou de la passion humaine.

II. Nous voyons combien nous sommes bénis d'avoir un gouvernement, non pas d'hommes, mais de lois écrites et publiées justes, douces, éclairées et équitables, nous garantissant la liberté dans le culte de Dieu, et dans la poursuite de la vie et la jouissance de nos établissements. Le roi de Perse, dans certains cas, semble avoir été entouré par les restrictions des précédents, mais, dans d'autres cas, il pouvait faire ce qu'il voulait de la vie et des biens de ses sujets. Il n'y avait pas de constitution écrite.

III. Nous ne devons jamais désespérer de l'arche, même lorsqu'elle tombe entre les mains des philistins. Dieu n'abandonnera jamais son peuple. Ce n'est pas nouveau pour les pieux d'avoir à subir la persécution. Les Juifs ont été déformés. Même ce qu'Haman disait d'eux qui était vrai était dit de manière à donner une nouvelle couleur à l'ensemble du tableau. Il n'y a aucune preuve que les Juifs étaient factieux sous la domination perse.

Au contraire, des vies de Daniel, Esdras et Néhémie, nous devrions déduire exactement le contraire. C'est une vieille calomnie du peuple de Dieu que de le charger de singularité. Pour Dieu, il y avait plus de cause à imputer qu'il n'y en a. La chose même qui faisait leur gloire fut donc faite leur offense. Mais il vaut toujours mieux tomber entre les mains de Dieu que des hommes. C'était le choix de David, et l'observation l'approuve.

Les raisons mêmes qu'Haman a données pour détruire les Hébreux sont parmi les raisons mêmes pour lesquelles Dieu ne les laissera pas périr hors de la terre. Ce qui aiguise l'épée des hommes émeut la pitié du Tout-Puissant. Dieu laisse parfois son peuple courir le plus grand péril, afin que sa puissance soit plus facilement visible dans sa délivrance. Pharaon a été élevé pour montrer sa puissance, tout comme Haman. « Dieu prend les sages dans leur ruse et prend les méchants au piège dans les œuvres de leurs propres mains. » Aux heures les plus sombres, il est de notre devoir et de notre plus grand bonheur de continuer à faire confiance à Dieu. ( WA Scott, DD )

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