Le premier-né.

Prémices à Dieu

Dieu ne demande rien que nous n'ayons à donner. Il demande que nous lui donnions ce qu'il nous a donné, que nous mettions à son véritable et plus haut usage ce qu'il a accordé à cette fin. Nous ne pouvons pas donner de fruits que nous ne portons pas, ou qui sont verts et pas mûrs, mais seulement ce qui est frais et mûr, attendant d'être cueillis.

I. Dieu demande les premiers fruits mûrs de notre éducation. L'éducation du sage n'est jamais terminée. Cesser d'apprendre, c'est cesser de grandir ; cesser de croître, c'est décroître en force et en faculté. Pourtant, il y a un sens particulier dans lequel l'éducation cesse. Le jeune quitte l'école, le savant l'université, l'apprenti est « hors de son temps ». Ensuite, nous devons penser et agir par nous-mêmes et utiliser les connaissances que nous avons acquises.

Nous devons faire face aux grandes questions qui concernent la vie et le destin de l'homme. Alors Dieu nous demande les premiers fruits mûrs de notre éducation dans l'utilisation de notre intelligence, de nos sentiments et de notre conscience. Il nous demande de faire face à ces grandes questions ; penser avec sobriété et méditer sur le chemin de nos pieds.

II. Dieu nous demande les premiers fruits mûrs de notre labeur. Les Juifs donnaient cela en nature - du troupeau, de la vigne ou des champs. Nous donnons un équivalent - de l'argent. Le premier argent gagné est les prémices du labeur. De là reposait quelque chose pour Dieu.

III. Dieu nous demande les premiers fruits mûrs de notre conversion. J'ai souvent vu un enfant tellement envahi par un don inattendu qu'il a oublié de dire « Merci », mais le Christ n'attend certainement pas un tel oubli de la part de ceux qu'il a arrachés à l'incendie.

IV. Ensuite, il y a des prémices d'expérience que Dieu nous commande de lui offrir. « J'ai appris par expérience » est l'aveu tantôt d'une folie auto-condamnée, tantôt d'un émerveillement reconnaissant. Comme nous sommes proches de la mort spirituelle ! Comme les pièges sous nos pieds sont bien cachés ! Comme les bras qui nous ont soutenus sont forts ! Qu'elles sont merveilleuses les consolations ! Qu'elle est douce la grâce du Divin ! Ainsi, l'expérience enrichit le sol dans lequel nous sommes plantés pour produire une croissance plus brillante et plus riche.

Or, offrir à Dieu les premiers fruits mûrs de l'expérience, c'est sûrement apprendre et profiter de ses leçons. C'est pour se souvenir ; prendre garde; nous connaître nous-mêmes, nos faiblesses et nos dangers particuliers ; c'est faire plus confiance à Dieu et moins soi-même ; chercher des réponses plus larges à la prière, et des justifications plus merveilleuses de la foi.

V. Dieu ne veut-il pas de ces beaux et précieux fruits qui poussent sur la vigne domestique ? Le seul véritable dévouement des enfants à Dieu est cette éducation chrétienne qui les conduit à se consacrer eux-mêmes. ( RB Brindley. ).

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