C'est pourquoi, Job, je te prie, écoute mes discours.

Applications personnelles de la vérité

Voici le grand échec dans le cas des trois amis et d'Elihu : ils parlent de larges généralités ; ils sont sûrs que la doctrine est juste. Avec ceux-ci, comme de simples énoncés, nous n'avons aucune faute à trouver ; mais où était la sagesse qui pouvait appliquer la doctrine au cas particulier ? Où était la sainte habileté qui pouvait toucher la plaie sans l'aggraver ? Où cette langue savante et éloquente qui pouvait dire un mot de saison à celui qui est las, et parler comme s'il chantait ? Qui pourrait s'exprimer sans faire de bruit ; qui pourrait prononcer un jugement sans commettre de violence ? Une telle condoléance est le baume même du ciel, mais un tel réconfort n'a jamais été associé à des généralités chauves, à des déclarations de vérités grossières et vagues, aussi profondes soient-elles ; une telle condoléance, un tel réconfort, ne peut être appliqué qu'à partir du cœur qui s'est lui-même devenu riche en expérience,

Les lieux communs, aussi profonds et beaux soient-ils, ne peuvent toucher à l'agonie de la vie. Par « lieux communs », on entend ici des déclarations qui, pour leur véracité, peuvent passer sans contestation ; ils sont devenus parmi les vérités établies du monde ; ils sont acceptés ; l'Église les écoute comme la pluie qui tombe ; ils n'excitent aucune surprise ; ils viennent et opèrent comme par une gracieuse nécessité. Mais ce que nous voulons, c'est une application particulière, l'étude de chaque cas individuel ; chaque cœur a son histoire, chaque esprit connaît ses envies.

Ainsi, en écoutant de grandes déclarations de la chaire, nous devons chacun recevoir ces déclarations selon notre besoin individuel : elles cessent d'être simplement générales lorsqu'elles deviennent définitivement et personnellement appliquées. ( Joseph Parker, DD )

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