Vous ne crierez pas.

., jusqu'au jour où je t'ordonne de crier.

Josué emmenant Jéricho

I. L'un des attributs essentiels d'un grand chef, le pouvoir de réprimer les passions d'une nation de guerriers : « Vous ne crierez pas », etc. C'était l'ordre d'un jeune souverain. La tentation des jeunes et des inexpérimentés est l'impatience. Nous apprenons peu à peu la leçon : « Celui qui croit ne se hâtera pas ». Joshua, cependant, avait appris cela. Il est facile d'éveiller une nation lorsque de nouvelles scènes suggèrent de nouvelles possibilités, mais il est difficile de réprimer les émotions à un tel moment et d'exiger le silence « jusqu'à ». C'est l'un des tests de la règle. Chaque général devrait être à la hauteur de cette tâche. Josué l'était.

II. L'une des caractéristiques d'un grand peuple : obéir à l'ordre de réprimer ses émotions dans un moment comme celui-ci. Josué ne semble pas leur avoir dit tout ce que le Seigneur lui avait dit. Leur ignorance de l'issue finale rendait plus difficile l'obéissance à l'ordre de faire le tour de Jéricho pendant six jours sans donner libre cours à leurs sentiments d'un seul cri, et de ce fait lui donnait un sens plus grand.

Au début, la nation des conquérants devait conquérir son propre esprit. Il doit y avoir une réserve de force. Seuls ceux qui savent se taire peuvent crier à bon escient. Ainsi en a-t-il jamais été avec les serviteurs de Dieu. Ils ont eu leurs saisons de retard. Moïse en Madian ; Les disciples du Christ demeurant à Jérusalem « jusqu'à », etc. ; Paul en Arabie ; ainsi ici, les gens qui pouvaient persister dans leurs rondes apparemment insignifiantes « jusqu'à » qu'on leur demande de crier, avaient en eux la fabrication de conquérants. Le cri aurait tout l'élan du retard en lui.

III. La méthode divine pour accomplir triomphe : « Ni par la force, ni par la puissance, mais par mon Esprit. Le triomphe ainsi remporté est souvent l'aboutissement d'une patiente attente et d'une obéissance implicite de notre part. Le monde se méprend sur le sens de l'apparente routine monotone de la Providence et demande en ricanant : « Où est la promesse de sa venue ? Pendant tout ce temps, nous savons que le Seigneur n'est pas négligent concernant sa promesse, et que chaque retard apparent accélère la consommation finale. Et "c'est la victoire qui vaincra le monde, même notre foi". ( D. Davies. )

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