Et il arriva qu'Il traversa les champs de blé le jour du sabbat.

Une connaissance de la loi sans le véritable esprit de la loi

Celui qui n'a que la connaissance sans l'esprit de la loi, s'y oppose très souvent lorsqu'il croit la défendre. L'orgueil pharisaïque fait que les hommes s'érigent en juges de tout, et exigent qu'on leur rende compte de tout. Quand un homme est une fois imbu de lui-même, il décide avec assurance, surtout lorsqu'il s'agit de condamner les autres. Ceux qui aiment dominer ne se contentent pas d'exercer leur autorité sur leurs propres disciples, mais voudraient soumettre ceux des autres à leur domination. ( Quesnel. )

Scrupule

Le scrupule est considéré par certains comme identique à la conscience. Ce n'est pas comme ça. C'est une tare qui ressemble au blé, mais n'est pas du blé ; une maladie de la conscience, pas un raffinement de celle-ci. Il ne faut pas juger un œil par sa sensibilité à la lumière, mais par sa faculté de voir. Quand la lumière fait mal à l'œil, c'est parce qu'il y a inflammation, non parce que l'organe est beau. C'est donc avec conscience.

La santé de la conscience ne se mesure pas à sa sensibilité, à ses protestations et à ses objections ; mais par son pouvoir de conduire un homme dans toutes les activités géniales et les charités d'abnégation. La conscience est un enfant heureux, dont le langage est : « Que dois-je rendre au Seigneur pour tous ses bienfaits ? » Le scrupule est un esclave, dont le langage est : « Que dois-je faire pour éviter la réprimande de Dieu ? » La conscience agit sur de grands principes ; scrupule sur de petites règles.

La conscience sert Dieu, bénit l'homme et protège celui qui la chérit ; le scrupule est souvent inutile à tout le monde. La conscience fait vraiment de l'homme un Israélite, en qui il n'y a pas de fraude ; mais le scrupule fait souvent de lui un Ismaélite, en qui il y a souvent beaucoup. Les pharisiens étaient pleins de scrupules, et cela produisait en eux tout manque de charité. ( R. Glover. )

À travers les champs de maïs

En regardant les champs de blé, nous voyons-

I. L' unité dans la variété. A l'œil non habitué, le blé semble un, et pourtant il est divers. Il y a le blé blanc, le blé en grains, et au-dessous de ceux-ci, des variétés et sous-variétés en grand nombre. Pourtant quelle unité dans la variété. La variété aussi nous rencontre lorsque nous regardons le vaste champ de l'humanité ; pourtant quelle unité. Une main nous a tous faits ; en Christ « il n'y a ni Grec ni Juif, esclave ni libre ». En lui « nous sommes tous frères ».

II. La fécondité par la mort nous est enseignée par les champs de blé. Le champ de sépulture deviendra le champ de résurrection.

III. La permanence du caractère nous est suggérée par les champs de blé en train de mûrir : « Tout ce qu'un homme sème, il le récoltera aussi.

IV. La vaste productivité du bien est suggérée par les champs de blé - « Et portez du fruit, certains au centuple ». Le christianisme, la vérité, l'œuvre pour Dieu, portent « beaucoup de fruits ».

V. La dépendance humaine nous est enseignée par les champs de blé ; Dieu donne l'augmentation. ( GT Coster. )

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