Dans son coeur.

Le cœur ou la volonté est, chez l'homme, le siège de la vertu ou du vice.

I. Les actions doivent être notre pierre de touche invariable de la vérité pendant que nous séjournons dans cet état de connaissance imparfaite et d'obscurité relative, où l'expression est la seule voie vers le sentiment, et l'action le seul éditeur de l'intention.

II. Les actions sont les seuls représentants publics de nos sentiments privés.

1. Autant de canaux par lesquels le cœur décharge son flux de passions diverses.

2. Autant de miroirs par le reflet desquels les dispositions intérieures de l'âme deviennent visibles à l'extérieur.

III. Les actions envisagées sous un angle moral sont pour l'âme ce

(1) les ruisseaux sont à la fontaine;

(2) les branches sont à la racine.

Les branches n'ont d'existence que ce qu'elles dérivent de la racine. Les ruisseaux n'ont d'existence que ce qu'ils tirent de la fontaine. Les actions n'ont d'existence morale que celle qu'elles dérivent du cœur.
Quand Dieu juge l'homme, le cœur est la règle du jugement.

1. Le cœur, la source de ces actions, lui est découvert

2. Le cœur, ayant le principe de la religion si fort qu'il empêche une jouissance illégale, sera également suffisamment fort pour empêcher une résolution illégale.

3. Le cœur dépravé est devant Dieu de la même criminalité que la vie dépravée, et nous expose au même châtiment de Dieu. Renonçons donc éternellement à tout penchant contraire à la religion et reprochant à l'humanité. Cultivons la pureté du cœur. ( David Lamont, DD )

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