Mieux vaut un morceau sec, et le calme qui s'ensuit, qu'une maison pleine de sacrifices et de conflits.

Le faiseur et briseur de la paix d'une famille

La vérité adoucit les relations de la vie ; le mensonge ronge comme de la rouille leur noyau. Lorsqu'ils vivent amoureux, les hommes se rencontrent doucement et gentiment, comme les paupières se rencontrent. L'envie jette des grains de sable entre les deux et sous chacun. Chaque mouvement envoie alors une douleur lancinante dans tout le corps, et fait couler les larmes de sel. Si bons sont la paix et l'amour pour l'humanité, qu'avec eux une famille sera heureuse, bien qu'ils n'aient rien d'autre au monde ; et sans eux misérables, bien qu'ils aient le monde entier à leur disposition.

Un dîner d'herbes et un bœuf au point mort indiquent les deux extrêmes : l'humble pauvreté d'un côté et le luxe choyé de l'autre. Lorsque l'amour quitte le cercle familial, ce n'est plus une œuvre de Dieu, et il n'y a aucune sécurité pour la sécurité dans aucun de ses mouvements. L'amour est l'élément dans lequel toutes ses relations sont établies, pour la douceur et la sécurité ; et quand il s'est évaporé, il ne reste plus qu'à ce que chaque membre de la maison soit occupé à monter une misérable garde sur ses propres intérêts, et contre le contact anticipé des autres.

Dans cette maison disloquée, chacun redoute tout, et tous redoutent chacun. Certaines familles riches vivent dans l'amour et jouissent doublement de leur abondance : certaines familles pauvres se disputent leurs herbes. Les richesses ne peuvent garantir le bonheur et la pauvreté ne peut pas le détruire. Qu'il soit mari ou femme, parent ou enfant, maître ou serviteur, le perturbateur d'une maison doit répondre devant son tout-puissant Protecteur d'avoir abusé de ses dons et contrarié ses desseins gracieux. ( W. Arnot, DD )

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