Ne réponds pas à un insensé selon sa folie, de peur que tu ne sois aussi semblable à lui

Répondre à un imbécile selon sa folie

L'ambiguïté dans ces versets réside dans les mots de connexion « selon », qui sont ici utilisés dans deux sens différents.

« Ne réponds pas à l'insensé selon », c'est-à-dire non d'une manière conforme à sa folie, de peur que tu ne deviennes aussi insensé et pervers que lui. « Répondez-lui selon », c'est-à-dire selon la nature et le désert de sa folie ; afin de mieux le rencontrer et de le réfuter. ( E. Étang, DD )

Le traitement d'un imbécile

Il y a de nombreux cas dans lesquels un imbécile doit être entendu et sans réponse du tout. Quand un moqueur nous insulte, il est inutile de le lui reprocher. Notre-Seigneur gardait souvent le silence lorsque des questions impertinentes lui étaient posées. Mais le silence ne peut être la règle dans toutes les facilités. Dans de nombreux cas, il convient de répondre aux paroles d'un idiot, seulement vous devez prendre soin de répondre pour ne pas l'imiter. S'il prononce des mots déraisonnables, profanes, hargneux ou passionnés, vous ne devez pas lui répondre dans son propre style.

Vous lui en voulez pour sa folie et vous lui reprochez l'extravagance de son comportement, et vous ne pouvez donc qu'avouer que vous êtes dignes d'un très vif reproche, si vous vous comportez comme lui au moment même où vous témoignez votre mécontentement. à sa conduite. Il ne revient pas aux disciples de Jésus de rendre raillerie pour raillerie, ou réflexion colérique pour une autre, mais quelle que soit la manière dont les autres parlent, nos langues doivent toujours être régies par la loi de la douceur et de la charité. ( George Lawson, DD )

Le moqueur a répondu

Un certain prédicateur avait fait de son mieux pour le bien de son auditoire ; mais l'un d'eux vint à lui et lui dit un peu grossièrement : « Votre prédication ne m'est d'aucune utilité. Je ne crois pas avoir une âme ; Je ne veux pas qu'on me parle d'un au-delà imaginaire. Je mourrai comme un chien. Le ministre répondit calmement : « Monsieur, j'ai manifestement échoué par malentendu. J'ai fait de mon mieux pour le bien de tous mes auditeurs ; mais j'ai préparé le divertissement en pensant que je m'occupais d'hommes avec une âme. Si j'avais su qu'il y avait des créatures présentes qui n'avaient pas d'âme et mourraient comme des chiens, je leur aurais fourni une bonne réserve d'os. ( CH Spurgeon. )

Répondre aux moqueurs

Il est dit par l'un des biographes de John Wesley que pendant qu'il séjournait dans un hôtel d'Oxford pendant quelques heures, des jeunes hommes sauvages, qui étaient au courant, eurent l'occasion de lui faire une blague. Arrivés soudainement dans la pièce où il était assis, ils se sont exclamés : « Oh, M. Wesley, le diable est mort ! » Le vieux saint se leva et, plaçant ses mains sur la tête de deux des jeunes gens, il dit d'une voix pleine de pitié : « Mes pauvres enfants orphelins, que ferez-vous ?

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