Mieux vaut le pauvre qui marche dans sa droiture, que celui qui est pervers dans ses voies, bien qu'il soit riche.

Le christianisme, la santé d'un peuple

On doit supposer que le pauvre homme qui marche dans son intégrité possède cette sagesse pratique dont il est tant parlé dans ce livre. L'homme riche qui est pervers dans ses voies est dépourvu de cette sagesse. La différence présumée entre le pauvre et le riche réside dans la possession du vrai principe religieux.

I. L'influence qu'exerce la vraie religion sur les devoirs de la vie. On a eu tendance à parler de connaissances utiles comme si elles n'incluaient pas les connaissances religieuses. La connaissance utile doit être celle qui équipe l'homme pour l'immortalité. Si un homme est imprégné de la crainte de Dieu, il a un principe qui doit l'accompagner dans tous les rapports de la vie et exercer une influence sur chaque partie de sa conduite.

II. L'influence qu'exerce la vraie religion sur les épreuves de la vie. Le pauvre fermier trouve dans les promesses de l'Écriture un contrepoids puissant à tous les troubles qui l'oppressent. Le christianisme ne diminue pas le travail ni n'empêche le chagrin ou la mort, mais il donne de la force, de la joie et de l'espoir. La religion a un tel pouvoir d'adoucir ce qui est rude, d'éclairer ce qui est sombre, de soutenir sous les pressions les plus lourdes et d'encourager dans les circonstances les plus confuses, que comme rien ne peut la remplacer, sa possession fait plus que compenser tout autre besoin. ( H. Melvill, BD .)

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