Les paroles du roi Lémuel, la prophétie que sa mère lui a enseignée.

Les paroles du roi Lémuel

I. La première chose qui nous frappe ici, c'est la mère. « La prophétie que sa mère lui a enseignée. »

1. L'anxiété d'une mère. Que sera-t-il ? Mieux vaut ne pas l'être que devenir un méchant. Cherches-tu de grandes choses pour le petit à côté de toi ? Ne les cherchez pas ; mieux vaut être bon que grand ; être obscur dans la sainteté plutôt que d'être visible dans le péché.

2. C'est une mère pieuse. « Le fils de mes vœux. » C'est une grande chose d'être l'enfant d'une bonne mère. Nous ne connaissons pas le nom de cette mère, nous connaissons la nature de son fils. Quels fils éminents ont attribué toute leur distinction à leur mère ; mais elle est hors de vue. Il atteint la gloire ; elle est encore inconnue.

II. La mère a enseigné à son fils des choses concernant le caractère. Les hommes ne peuvent pas commander les circonstances ou les faits, mais ils peuvent préserver les principes. Les principes sont comme les pieux sur lesquels vous construisez des ponts, ou sur lesquels vous construisez des chemins de fer sur des marécages et des marécages. Les principes sont les piles de la vie. Les convictions et les principes inébranlables ne se trouvent que dans les esprits profonds. La mère du roi Lémuel laissa, comme elle pouvait le faire sans risque, les détails techniques de l'instruction à d'autres ; elle s'occupait du caractère ; elle a jeté les bases solides de la bonté. Les femmes enseignent la bonté mieux que les hommes. Il y a le bon pouvoir de la femme. Quand les conseils des bonnes mères ont été méconnus, que de fois ces mères ont été vengées !

III. Les prophéties que sa mère lui a enseignées. Les paroles de la mère de Lémuel sont encore vivantes. Dans la jeunesse, nous aimons et sommes aimés si rapidement. Alors l'amour est pur - plus de cœur et moins de sens, ce qu'est tout véritable amour. Dans les natures nobles, plus le cœur est pur, plus il est purifié par l'amour de Dieu. La jeunesse est le temps du choix entre Dieu et le bien, et Satan et le mal. "Soyez sobre", a dit cette mère.

"N'excitez pas le corps, de peur que le corps ne se dresse contre l'âme et ne la détrône." « Mon âme, dit John Foster, sera soit maîtresse dans mon corps, soit le quittera. » Jamais les jeunes hommes n'ont été plus en danger que maintenant.

1. Les jeunes hommes perdent du temps. Le sage doit « se séparer ». Les mauvaises habitudes s'accumulent par degrés obscurs.

2. Les jeunes hommes échouent en principe élevé. Vous voyez comment tout se passe avant les choses qui ont une valeur monétaire. Il est difficile de compter les choses autrement que par une valeur monétaire. Toute vie rapide signifie faible pensée, ou rien du tout. Ce sont des hommes qui ne voient rien dans la religion, parce qu'ils n'en savent rien. Notre sanctification doit être accomplie là où nous sommes, pas là où nous ne sommes pas. La vie est sérieuse et sérieuse, mais ne désespérons pas de ses échecs, même s'ils nous accompagnent jusqu'à la fin. « Celui qui marche avec les sages sera sage. » Marchez avec eux dans leurs livres, dans la solitude, en méditation, et rejoignez enfin leur compagnie. ( E. Paxton Hood .)

Les conseils d'une noble mère à son fils

L'identité de cet homme Lemuel se perd dans la brume des âges. Un ministère maternel est le plus tendre, le plus fort, le plus influent de tous les ministres divins du monde, mais lorsque le ministère est l'expression d'une nature véritablement religieuse, et spécialement inspiré par le ciel, son caractère est plus élevé et son influence plus bénéfique et durable. Le conseil de cette mère implique deux choses.

I. Un interdit sérieux. Avec quel sérieux éclate-t-elle ! Son cœur maternel semble tout enflammé ! Son intuition véhémente est contre l'indulgence animale sous ses deux grandes formes, la débauche et l'intempérance ; contre la gratification démesurée des passions et des appétits. Le règne de l'animalité est un règne qui menotte, affaiblit et damne l'âme. La luxure émousse le sens moral, souille la mémoire, souille l'imagination, envoie une influence flétrissante à travers toutes les facultés de l'homme moral.

II. Une injonction sérieuse. Elle enjoint la compassion sociale. Certains pensent que dans l'expression « prêts à périr », il y a une allusion à la pratique consistant à administrer une potion de vin fort mélangé aux criminels, dans le but d'endormir leur sensibilité à la souffrance. Mais il est des cas ordinaires de souffrance et de détresse où le vin peut être administré avec un effet salutaire. Ce que cette mère inculque, c'est la compassion envers les pauvres. C'est le devoir et l'honneur des rois d'épouser la cause des affligés. Cette mère enjoint non seulement à la compassion, mais aussi à la justice. C'est une mère modèle. ( David Thomas DD .)

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