Celui qui le fait détruit son âme.

Le suicide de l'âme

Aussi belle que soit la pureté de la jeune fille, et couronnée de bénédictions bien qu'elle soit par le Christ, nous devons apprendre ici son excellence et craindre sa perte, par l'image triste et sévère de l'impureté et du péché éhonté. Dans ces tristes proverbes de pureté, le sage nous représente dans une personnification effrayante le rival de la sagesse se tenant dans les mêmes grandes artères de la terre et offrant à ses plaisirs honteux les jeunes simples qui se pressent sur la voie large et encombrée.

Ce n'est pas une image fantaisiste allégorisant les dangers de la jeunesse. Elle est tirée de la réalité, de la vie de tous les jours. Il n'y a aucune erreur dans le contour, aucune exagération dans la coloration. La puissance du péché réside dans son plaisir. Ils se trompent qui prétendent qu'il n'y a pas de gratifications dans les jouissances des sens. S'il n'y en avait pas, ils ne seraient pas recherchés avec autant de diligence. Le péché, qui porte la mort à l'âme, est pourtant doux au goût.

Plus nous péchons, plus notre goût devient perverti, plus clameur pour plus d'indulgence. Mais ces eaux volées du plaisir pécheur ne sont pas toujours douces. Aussi agréables qu'ils puissent être au début, ils deviendront encore amers. Une grande partie du péril du pécheur provient de sa simple ignorance. Le péché entraîne naturellement des souffrances temporelles et physiques. Mais les plaisirs du sensualiste sont les préludes d'une misère que les mots se refusent à peindre. La phrase selon laquelle « rien n'est pur pour ceux qui sont souillés et incrédules » est remplie à la lettre.

Même les plaisirs innocents de la conversation deviennent pour le sensualiste une souillure, car il en fait le canal immonde de sa propre pensée basse. L'esprit et la conscience des impurs sont souillés. Les facultés mentales des dépravés et des sensuels perdent d'un coup et pour toujours le pouvoir de discerner et d'apprécier ce qui est excellent, beau et vrai. Les choses profondes de Dieu ne sont pas des sujets sur lesquels l'amant du péché sensuel doit s'attarder.

La sensualité nous empêche non seulement d'exercer nos pouvoirs mentaux avec liberté et profit, mais elle gaspille et affaiblit également ces pouvoirs eux-mêmes. Depuis longtemps, cet affaiblissement de l'homme intellectuel s'est fait remarquer comme le résultat de l'impureté de la vie. Le sensualiste doit faire son choix entre l'intellect et l'imbécillité mentale. « Si quelqu'un souille le temple de Dieu, qui est notre corps, Dieu le détruira.

” Cette œuvre vengeresse de destruction est presque accomplie ici-bas. Corps, esprit et âme, tout est impur. Mais pour le pur, tout est pur. Sans tenir compte des sollicitations des libertins, ils vont droit à leur chemin. Et cette pureté peut être la nôtre. Pas en effet acquis par nos propres forces, ni par aucune autre force que celle qui se trouve au pied de la Croix. Pourquoi ne pouvons-nous pas ainsi nous purifier ? À la vie de pureté, nous sommes appelés tout au long du Livre des Proverbes, et le cri de la Sagesse céleste est : « Cherchez tôt, car les premiers chercheurs trouveront. ( Mgr William Stevens Perry. ).

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