La crainte du Seigneur de haïr le mal.

La haine du mal

Une définition formelle de la crainte du Seigneur. Redouter le châtiment du péché semble être la caractéristique principale de cette religion qui, sous de nombreuses formes, naît dans le cœur humain. C'est le ressort qui met en marche et maintient en marche toute la machinerie de la superstition. C'était une maxime de l'antiquité païenne, que « La peur a fait Dieu. Craindre le châtiment n'est pas haïr le péché. C'est une suggestion solennelle que la religion des hommes sombres et non renouvelés est, dans son essence, un amour de leurs propres péchés.

Au lieu de haïr le péché eux-mêmes, leur grand regret est que Dieu le déteste. S'ils pouvaient être convaincus que le Juge le considérerait aussi légèrement que le coupable, la peur s'effondrerait comme de la vapeur sous l'eau froide, et toute la machinerie religieuse qu'elle conduisait s'arrêterait. Toutes les fausses religions qui ont jamais désolé la terre sont des étincelles de la collision de ces deux durs opposés - la haine de Dieu pour le péché et l'amour de l'homme pour lui.

En Christ seulement, ce dérèglement douloureux peut être guéri. C'est lorsque le péché est pardonné qu'un pécheur peut le haïr. Au lieu de haïr Dieu pour sa sainteté, l'homme pardonné déteste instinctivement le mal de son propre cœur et attend avec impatience le jour où tout ce qu'il contient sera renouvelé. Tel est le fruit béni du pardon lorsqu'il s'agit d'un pécheur par le sang de Christ. ( W. Arnot, DD )

Un gage caché de la peur envers Dieu

Ce n'est pas simplement dans l'éveil de l'esprit que la crainte envers Dieu a son résultat. « Par la crainte du Seigneur, les hommes s'éloignent du mal. » Cette sortie du mal est la manifestation pratique d'un principe ; c'est une pratique habituelle fondée sur une forte conviction du devoir. Dans ce texte, la crainte du Seigneur est liée au sentiment intérieur d'aversion pour le mal. La haine, comme l'amour, vient du cœur.

I. Cette crainte ne doit pas être méconnue quant à sa nature. Cela peut être double. L'alarme qu'éveille la menace de violence ou de privation immédiate est une sorte de peur. C'est la peur de l'effroi ou de la terreur. L'autre sorte de peur est celle du respect ou de la révérence, et celle-ci ne peut habiter que le cœur d'un ami envers un ami, ou d'un fidèle serviteur envers un maître digne d'estime, ou d'un enfant dévoué envers un parent honoré. C'est la « crainte du Seigneur ». Quelle autre crainte Dieu devrait-il désirer recevoir et reconnaître entre leurs mains ?

II. S'il y a cette peur, il y aura aussi la haine du mal. Le Saint ne peut pas être assez indulgent pour ne faire aucune différence entre la crainte pieuse et l'amour du péché. Dieu déteste le mal comme odieux de sa nature sainte. Exiger que nous haïssions le mal n'est rien de plus que ce que la sainteté de son propre caractère exige de lui-même. Cette exigence montre que Dieu nous rapprocherait de lui. Comme il hait le mal, il voudrait que nous le haïssions. ( J. Rhenius, MA )

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