Et Il les a délivrés de leurs détresses.

L'issue

Ce psaume est une fête d'amour de l'Ancien Testament. Dans les trois premiers versets, les rachetés sont exhortés à exprimer leur expérience de la bonté de Dieu. En réponse, quatre témoignages représentatifs sont donnés. Des voyageurs qui s'étaient égarés racontent comment ils ont été retrouvés et conduits à une ville d'habitation. Des captifs sortis des cachots répètent le récit de leur délivrance. Les malades qui avaient été rétablis des portes de la mort parlent à la louange de leur guérisseur ; et d'autres qui avaient été en péril sur la mer déclarent les merveilles du Seigneur sur le grand abîme.

Chaque récital est suivi d'une exhortation à louer le Seigneur pour sa bonté et pour ses merveilles envers les enfants des hommes. Il y a plusieurs façons d'avoir des ennuis. Toutes les personnes dans ce psaume sont arrivées à la détresse de diverses manières, et les différentes manières ont conduit à différentes sortes de problèmes. Les voyageurs se sont perdus. Ils se sont égarés dans le désert, non pas volontairement, mais par manque de connaissance. Ils ne purent trouver aucun lieu d'habitation.

Leur nourriture et leur eau étaient épuisées, et ils ont coulé, dans l'évanouissement et le désespoir, une proie impuissante à tous les périls du désert. Alors ils crièrent au Seigneur dans leur détresse, et il vint à leur secours. Il les conduisit par un chemin droit, afin qu'ils puissent aller dans une ville d'habitation. Ils n'auraient pas dû commencer sans guide, mais l'inexpérience est souvent sûre d'elle et susceptible de mépriser les conseils des sages.

La deuxième classe a eu des ennuis à cause de la désobéissance. Ils se sont rebellés contre la parole de Dieu. Ils méprisaient Dieu, méprisaient son autorité et ignoraient sa loi. Il est au pouvoir de l'homme de défier Dieu. Il règne dans chaque vie par le consentement de chaque homme, et quand les hommes disent qu'ils ne l'auront pas pour régner sur eux, il les laisse libres de suivre leur propre cours. Aucun homme ne peut enfreindre le moindre de ses commandements sans pénalité ni perte.

Secouer le joug de la justice est le moyen le plus sûr d'être asservi. La troisième classe est qualifiée d'imbéciles. Dans les Écritures, ce terme est utilisé non pas tant pour désigner la déficience mentale que pour la perversité morale. Selon la méthode de l'Ancien Testament, la maladie est attribuée à la délinquance morale ; une doctrine qui est considérablement modifiée dans le Nouveau. Il existe un lien étroit entre l'iniquité et l'affliction. Une vie de péché est ruineuse pour la santé.

Si nous voulons être sains de corps, nous devons être purs de cœur. Ceux qui sèment pour la chair, de la chair récoltent la corruption. La quatrième classe a des ennuis dans l'exercice de ses fonctions. « Car il commande et fait lever le vent de tempête. » La plupart de nos problèmes sont de notre propre initiative. C'est souvent dû à notre ignorance et à notre vanité, parfois à notre pure méchanceté, et assez souvent à notre folie. Mais les ennuis arrivent au meilleur comme au pire.

Elle nous rencontre non seulement sur les chemins du péché, mais sur le chemin du devoir. Il y a des forces dans la vie sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle, et pour lesquelles nous n'avons ni sagesse ni force. Les vents et les tempêtes, les ouragans et les catastrophes ne font aucune distinction morale, et l'adversité et la tribulation arrivent aux hommes droits aussi bien qu'aux désobéissants. L'inexpérience conduit à l'errance et à la faim. La rébellion est le chemin vers le donjon, avec ses ténèbres et ses chaînes.

La mauvaise foi amène l'âme aux portes de la mort. Même le devoir nous conduit dans des conditions qui trouvent bientôt la fin de nos esprits. Comme nous sommes impuissants dans les ennuis ! Perdu! Captif! Malade! Tourné par l'orage ! Que pouvons-nous faire? Nous devons crier à l'autre pour la délivrance. Il y a plusieurs façons d'avoir des ennuis, mais il n'y a qu'une seule façon de s'en sortir. Les perdus ne pouvaient pas se retrouver, les liés n'avaient aucun moyen de s'échapper, les mourants n'avaient aucun pouvoir de guérison et les hommes à bout de nerfs ne pourraient jamais sauver le navire.

Dans leur extrémité, ils criaient tous au Seigneur. S'ils l'avaient consulté plus tôt, la plupart d'entre eux n'auraient jamais eu besoin de pleurer. C'est bien de pleurer quand on est perdu, mais il vaut mieux être sûr du chemin avant de prendre le départ. C'est ici que la miséricorde de Dieu est rendue manifeste, qu'il nous ordonne de l'invoquer au jour de la détresse. Il ne fait aucune exception et n'impose aucune condition. Le besoin, et non le mérite, est notre passeport pour Dieu.

Il ne s'arrête pas pour demander comment nous avons eu des ennuis, ni pour demander un certificat de caractère avant de nous aider. Péril est un grand niveleur. Les distinctions de rang et de valeur disparaissent en présence de danger. Il s'empresse d'aider. Si vous avez des ennuis, pleurez ! Peu importe comment tu es entré, pleure ! C'est votre seule chance, pleurez à haute voix ! Si vous êtes perdu, pleurez ! Il cherche les perdus. Si vous êtes en esclavage, pleurez ! Il est venu ouvrir les portes de la prison à ceux qui sont liés.

Si vous êtes malade à mort, pleurez ! En Lui est la vie des hommes. Si vous êtes en danger, pleurez ! Même les vents et les vagues lui obéissent. Il arrivera que quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Le Seigneur notre Libérateur. Quand il n'y a personne pour aider, le Seigneur est notre aide. En Lui est la délivrance pour tous. ( F. Wiseman .)

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