Il étendra sa main vers le nord.

Fierté nationale et ruine nationale

Deux faits sont suggérés--

I. Que les hommes sont souvent enclins à s'enorgueillir de la grandeur de leur pays. Les hommes de la ville de Ninive, la capitale de l'Assyrie, étaient fiers de leur nation. Il y avait beaucoup dans la ville de Ninive pour expliquer, sinon pour justifier, l'esprit exalté de sa population. C'était la métropole d'un vaste empire ; c'était une ville de 60 milles de compas, elle avait des murs de 100 pieds de haut, et si épais et forts que trois chars pouvaient y être conduits de front ; il avait 1500 tours massives.

L'Italie, l'Autriche, l'Allemagne, l'Amérique, l'Angleterre, chacune dit dans son esprit : « Je suis, et il n'y a personne à côté de moi. Cet esprit de vantardise nationale est injustifiable. Il n'y a rien dans une nation dont elle doive être fière, sauf l'excellence morale. Au contraire, que d'ignorance, de sensualité, de mondanité, d'intolérance, d'impiété, qui devraient nous humilier dans la poussière. C'est d'ailleurs un esprit insensé. C'est un frein au véritable progrès national, et ses fanfaronnades hautaines ont tendance à irriter les autres pays.

II. Que le plus grand pays doit tôt ou tard tomber en ruine. « Il étendra sa main contre le nord et détruira l'Assyrie. » « Des troupeaux se coucheront au milieu d'elle », etc. Non seulement un réceptacle pour les bêtes, mais une dérision pour les voyageurs. « Quiconque passera à côté d'elle sifflera et agitera la main. » C'est le sort qui attend toutes les nations sous le ciel, même les plus grandes. ( homéliste. )

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