Mais Achaz dit : Je ne demanderai pas, et je ne tenterai pas l'Éternel.

Ver. 12. Je ne demanderai pas. ] Tous, obscènes humbles! "Je ne demanderai pas" ; quelle réponse basse était celle d'un bélialiste chahuteur ! quel misérable divertissement d'une telle miséricorde débordante ! Il dit à ce sujet : je ne demanderai pas de questions ; Je n'essaierai aucun signe, je connais un tour qui en vaut la peine ; Dieu gardera pour moi ses signes; Je n'ai pas envie d'une telle courtoisie de sa part ; Je peux autrement m'aider, à savoir.

, en envoyant à l'Assyrien. Si le Seigneur avait pu et voulu aider, comment se fait-il que si récemment pas moins de cent vingt mille de mes sujets aient été retranchés en un jour par le fils de ce Remaliah, comme vous l'appelez avec mépris ?

Je ne tenterai pas non plus le Seigneur. ] Ou, Je ne ferai pas non plus l'épreuve du Seigneur, comme dans la première note. Ambroise s'est trompé en pensant qu'Achaz refusait de demander ou de juger le Seigneur, par modestie et humilité ; c'était plutôt par impériosité, ou, au mieux, par hypocrisie. Hic descendamus in nostras conscientias, dit le bon Oecolampadius. Ici, descendons chacun et plongeons dans sa propre conscience, pour voir si nous n'avons pas également égalé Achaz dans sa folie, ou du moins la sagesse s'est-elle trop rapprochée de son utilisation méchante du Seigneur, en rejetant ses douces offres de grâce et ses motions de miséricorde, en méprisant ses saints sacrements, ces signes et sceaux de la justice qui est par la foi. Adsit fides, et aberit periculum. Que la foi soit proche alors le danger est absent.

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