Et le pays d'Egypte sera désolé et dévasté; et ils sauront que je suis l'Éternel, parce qu'il a dit : Le fleuve est à moi, et je l'ai fait.

Ver. 9. Parce qu'il a dit : Le fleuve est à moi, et je l'ai fait. ] Avec ce discours fier, il est deux fois twitté. voir Ézé 29:3 Les Égyptiens avaient tellement confiance en leur fleuve Nil, comme s'ils n'avaient pas besoin de l'aide du ciel.

" Aegyptus sine nube ferax, "

dit Claudien. a Et Lucan aimerait le but :

Terra suis contenta bonis, non indiga mercis

Auto Iovis; en solo tanta est fiducia Nile. "

Combien mieux Dieu aurait-il pu dire à ces Égyptiens que Vespasien, Haurite a me tanquam a Nil, Venez à moi, " la fontaine d'eaux vives " et " ne vous taillez pas ainsi des citernes brisées qui ne peuvent contenir d'eau !" Mais ils disaient en dérision aux Grecs que si Dieu oubliait de pleuvoir, ils risquaient d'en mourir de faim ; ils pensaient que la pluie était de Dieu, mais pas le fleuve :

« Te propter nullos tellus tua postulat imbres :

Arida née pluvio supplicat herba Iovi. "

- Tibul. de Nilo.

Dieu menaça donc ici de la dessécher, et c'est ce qu'il fit ; l'ingratitude perd tout. Sous le règne de Cléopâtre, le Nil n'a pas débordé les rives pendant deux ans ensemble, dit Sénèque. Il apporte Callimaque, racontant une époque où il ne l'avait pas fait depuis neuf ans. D'où Ovide : b

Creditur Aegyptus caruisse iuvantibus arva

Imbribus, atque annis sicca fuisse novem. "

Ainsi leur or coule c et fruits donnant d la rivière leur a échoué, parce qu'ils ont attribué trop à lui. A l'époque de Joseph, ils eurent sept ans de famine.

une épigramme. 6.

b Art., lib. je.

c . - Athénée.

d ωδοτης. - Nazianz.

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