Et je m'aperçus que les portions des Lévites ne leur avaient pas été données : car les Lévites et les chanteurs, qui faisaient le travail, s'enfuirent chacun dans son champ.

Ver. 10. Et j'ai perçu ] Héb. J'ai pris la connaissance, et j'en ai vite pris conscience, comme un grand mal public : pour ad tenuitatem beneficiorum necessario sequitur socordia sacerdotum, les maigres bénéfices font des ministres de plomb (Panormit.). C'est à cela que le magistrat doit veiller, et veiller à ce qu'ils aient le double honneur qui leur est dû, de contenance et d'entretien, 1 Timothée 5:17 ; ou bien la religion va bientôt faire naufrage.

Que les portions des Lévites ne leur avaient pas été données ] Et pourquoi ? parce que le souverain sacrificateur était si mauvais, et les Lévites, par conséquent, pensaient qu'il n'était guère mieux. Combien les hommes sont-ils aptes à contester Dieu contre les siens ! Comme c'est spirituel de sauver leurs bourses ! Comme on est prêt à dire, avec William Rufus, Le pain de l'Église est du pain sucré ! et avec Julien, l'apostat, pour enlever l'entretien des ministres, feignant la conscience ; car cela leur serait trop lourd à vivre ; et qui sait comment Eliashib et ses Lévites peuvent en abuser ?

Pour les Lévites et les chanteurs, qui ont fait le travail ] Et sont, par conséquent, dignes de leur salaire, doivent avoir leurs honoraires honorifiques, ou ne peuvent pas subsister ; ne sont pas du genre caméléon, à vivre par les airs ; mais, en tant qu'ouvriers de la moisson, vous devez avoir ce qui est bon ; car les bœufs qui foulent le blé doivent avoir plus que la paille ne leur permet.

On s'enfuit chacun dans son champ ] Par grand besoin, faute d'entretien du temple ; ils étaient heureux de faire ce qu'ils pouvaient et laissaient leur charge mentir. Bien que les dîmes n'aient pas été payées, ils avaient pourtant des terres de glebe. Une partie des terres attribuées à un ecclésiastique dans le cadre de son bénéfice. pour vivre.

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