Elle ouvre la bouche avec sagesse; et dans sa langue [est] la loi de la bonté.

Ver. 26. Elle ouvre la bouche avec sagesse. ] Sa bouche n'est pas toujours ouverte, mais dûment fermée et discrètement ouverte - ses paroles sont peu nombreuses, vraies et lourdes ; le courant et le courant de sa conférence tendent soit à la sagesse, soit à la bonté, c'est-à-dire aux devoirs de piété ou de charité. Les jésuites défendent aux femmes de parler de Dieu et de ses voies, soit en bien, soit en mal, et de ne se mêler que de la quenouille.

Mais les bonnes femmes dans les deux Testaments, Abigail, Hannah, Esther, la Vierge Marie, Priscilla, Lois, etc., n'ont jamais entendu parler de cette nouvelle doctrine. Tatien nous dit que dans l'Église primitive, tous les âges et tous les sexes parmi les chrétiens étaient des philosophes chrétiens ; oui, que les vierges et les servantes mêmes, lorsqu'elles étaient assises à leur travail dans la laine, avaient l'habitude de parler de la parole de Dieu. Et Nicéphore écrit que les chrétiens, alors même qu'ils travaillaient ou voyageaient, avaient l'habitude de chanter des psaumes, et qu'ainsi il y eut à un certain moment un juif converti.

a Ce serait certainement une grande grâce, dit Lambert le martyr : si nous pouvions avoir la parole de Dieu diligemment et souvent prononcée et chantée pour nous de telle sorte que les femmes et les enfants puissent la comprendre. b Alors s'il adviendrait que les artisans chantent des psaumes spirituels assis à leur travail, le laboureur à sa charrue, la bonne ménagère à sa roue, comme le veut saint Jérôme.

Et dans sa langue est la loi de la bonté. ] Il est digne de mention, dit le chroniqueur, c qu'Edouard Ier et son petit-fils, Edouard III, le meilleur de nos rois, eurent les deux meilleures épouses, des dames d'excellente vertu, qui tirèrent également avec eux dans tous les cours d'honneur qui appartenait à leur côté. Le premier de ces Edwards étant traîtreusement blessé alors qu'il était encore prince en Terre Sainte, comme ils l'appelaient, par le couteau empoisonné d'un assassin, la Dame Eleanor sa femme extrayait le poison avec sa langue, léchant quotidiennement, pendant que son mari dormait , ses plaies tenaces, par lesquelles elles se sont parfaitement refermées, et pourtant elle-même n'a reçu aucun mal d Une médecine si souveraine est la langue d'une femme, ointe de la vertu de bonté et d'affection.

une Hist. Eccles., lib. iii. casquette. 37.

b Actes et lun., fol. 1015.

c Dan, 262.

d Vitesse, 646 ; Cavide. au Middlesex, fol. 432.

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