7-21 Nous voyons dans les mots «purifier leurs cœurs par la foi» et dans le discours de saint Pierre, que la justification par la foi et la sanctification par le Saint-Esprit ne peuvent être séparées; et que les deux sont le don de Dieu. Nous avons une grande raison de bénir Dieu d'avoir entendu l'évangile. Puissions-nous avoir cette foi que le grand Chercheur des cœurs approuve et atteste par le sceau du Saint-Esprit. Alors nos cœurs et nos consciences seront purifiés de la culpabilité du péché, et nous serons libérés des fardeaux que certains essaient d'imposer aux disciples du Christ. Paul et Barnabas ont montré par des faits clairs que Dieu possédait la prédication du pur évangile aux Gentils sans la loi de Moïse; donc imposer cette loi sur eux, c'était annuler ce que Dieu avait fait. L'opinion de Jacques était que les convertis païens ne devraient pas être préoccupés par les rites juifs, mais qu'ils devraient s'abstenir de viandes offertes aux idoles, afin qu'ils puissent montrer leur haine de l'idolâtrie. Aussi, qu'ils devraient être mis en garde contre la fornication, qui n'était pas abhorrée par les Gentils comme il se doit, et faisait même partie de certains de leurs rites. On leur a conseillé de s'abstenir des choses étranglées et de manger du sang; cela était interdit par la loi de Moïse, et ici aussi, de la révérence au sang des sacrifices, qui étant alors encore offerts, cela affligerait inutilement les convertis juifs et préjugerait davantage les Juifs non convertis. Mais comme la raison a depuis longtemps cessé, nous sommes laissés libres dans ce domaine, comme dans des matières similaires. Que les convertis soient avertis d'éviter toute apparition des maux qu'ils pratiquaient autrefois ou auxquels ils sont susceptibles d'être tentés; et conseillez-leur d'utiliser la liberté chrétienne avec modération et prudence.

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