5-17 Nous sommes enclins à nous retirer des services qui comportent des risques ou des pertes. Mais lorsque la cause du Christ et de son peuple l'exige, nous devons prendre notre croix et le suivre. Lorsque les chrétiens sont disposés à consulter leur propre aisance ou leur sécurité, plutôt que le bien public, ils devraient être blâmés. La loi était expresse, tous le savaient. Il n'en est pas ainsi dans la cour du Roi des rois: au marchepied de son trône de grâce, nous pouvons toujours venir hardiment, et être sûrs d'une réponse de paix à la prière de la foi. Nous sommes les bienvenus, même dans les plus saints, par le sang de Jésus. La Providence l'ordonna ainsi, que, à ce moment-là, les affections du roi s'étaient refroidies vers Esther; sa foi et son courage en furent d'autant plus éprouvés; et la bonté de Dieu dans la faveur qu'elle trouvait maintenant auprès du roi, brillait ainsi plus. Haman a sans aucun doute fait ce qu'il pouvait pour opposer le roi à elle. Mardochée suggère que c'était une cause qui, d'une manière ou d'une autre, serait certainement portée, et dans laquelle elle pourrait donc s'aventurer en toute sécurité. C'était le langage d'une foi forte, qui ne chancelait pas à la promesse lorsque le danger était le plus menaçant, mais contre l'espoir croyait à l'espoir. Celui qui, par des procédés pécheurs, sauvera sa vie, et ne fera pas confiance à Dieu avec elle dans la voie du devoir, la perdra dans la voie du péché. La Divine Providence a eu égard à cette question, en faisant d'Esther reine. Par conséquent, tu es obligé de faire ce service pour Dieu et son église, sinon tu ne réponds pas à la fin de ta résurrection. Il y a de sages conseils et desseins dans toutes les providences de Dieu, qui prouveront qu'elles sont toutes destinées au bien de l'Église. Nous devons, chacun, réfléchir à la fin pour laquelle Dieu nous a mis à la place où nous sommes, et étudier pour y répondre: et veiller à ne pas la laisser filer. Ayant solennellement félicité notre âme et notre cause à Dieu, nous pouvons nous aventurer à son service. Tous les dangers sont insignifiants comparés au danger de perdre nos âmes. Mais le pécheur tremblant a souvent autant peur de se jeter, sans réserve, sur la libre miséricorde du Seigneur, qu'Esther en avait de se présenter devant le roi. Qu'il s'aventure, comme elle l'a fait, avec des prières et des supplications sincères, et il s'en sortira aussi bien et mieux qu'elle. La cause de Dieu doit prévaloir: nous sommes sûrs d'y être unis

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