5-9 Les richesses n'apportent pas seulement de la matière pour les conflits, et sont les choses pour lesquelles on lutte le plus; mais ils suscitent aussi un esprit de discorde, en rendant les gens fiers et avides. Le mien et le tien sont les grands créateurs du monde. La pauvreté et le travail, les besoins et les errances ne pouvaient séparer Abram et Lot; mais la richesse l'a fait. Les mauvais serviteurs font souvent beaucoup de tort aux familles et aux voisins, par leur fierté et leur passion, leurs mensonges, leurs calomnies et leurs contes. Ce qui a aggravé la querelle, c'est que les Cananéens et les Périzzites habitaient alors dans le pays. Les querelles des professeurs sont le reproche de la religion et donnent l'occasion aux ennemis du Seigneur de blasphémer. Il vaut mieux maintenir la paix, qu'elle ne soit pas rompue; mais le mieux suivant est, si des différences se produisent, à toute vitesse d'éteindre le feu qui est allumé. La tentative d'arrêter ce conflit a été faite par Abram, bien qu'il soit l'aîné et le plus grand homme. Abram se révèle être un homme d'esprit cool, qui avait le commandement de sa passion, et savait comment détourner la colère par une réponse douce. Ceux qui veulent garder la paix ne doivent jamais faire de balustrade pour balustrade. Et d'un esprit condescendant; il était prêt à implorer même son inférieur d'être en paix. Quoi que soient les autres, le peuple de Dieu doit être pour la paix. Le plaidoyer d'Abram pour la paix était très puissant. Que les gens du pays se disputent des bagatelles; mais ne nous disputons pas, qui connaissons mieux les choses et cherchons un meilleur pays. Les professeurs de religion doivent faire très attention à éviter les conflits. Beaucoup prétendent être pour la paix qui ne veulent rien y faire: pas Abram. Lorsque Dieu daignera nous implorer de nous réconcilier, nous pouvons bien nous implorer les uns les autres. Bien que Dieu ait promis à Abram de donner cette terre à sa postérité, il a cependant offert une part égale ou meilleure à Lot, qui n'avait pas un droit égal; et il n'agira pas, sous la protection de la promesse de Dieu, à peine envers son parent. Il est noble de vouloir céder pour la paix.

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