1-4 Dans la mesure où le mariage de Samson était un cas courant, il était faible et insensé de sa part de placer ses affections sur une fille des Philistins. Doit-on, non seulement un Israélite, mais un Nazaréen, dévoué au Seigneur, convoiter de devenir un avec un adorateur de Dagon? Il ne semble pas qu'il ait eu aucune raison de la penser sage ou vertueuse, ou de quelque manière que ce soit susceptible de lui être une aide; mais il vit en elle quelque chose d'agréable à sa fantaisie. Celui qui, dans le choix d'une épouse, n'est guidé que par son œil et gouverné par sa fantaisie, doit ensuite se remercier s'il trouve un Philistin dans ses bras. Pourtant, il était bien fait de ne pas aller de l'avant avant que Samson n'ait mis ses parents au courant de l'affaire. Les enfants ne doivent pas se marier, ni aller vers lui, sans l'avis et le consentement de leurs parents. Les parents de Samson ont bien fait de le dissuader de se rattacher inégalement aux incroyants. Il semble qu'il plut à Dieu de laisser Samson suivre ses propres inclinations, dans l'intention de faire ressortir le bien de sa conduite; et ses parents y consentirent, car il y tenait. Cependant, son exemple n'est pas enregistré pour que nous puissions faire de même.

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