1-17 Le fléau de la lèpre était une impureté plutôt qu'une maladie. On dit que le Christ purifie les lépreux, pas les guérit. Aussi commune que soit la lèpre chez les Hébreux, pendant et après leur résidence en Egypte, nous n'avons aucune raison de croire qu'elle était connue parmi eux auparavant. Leur état de détresse et leur emploi dans ce pays doivent les avoir rendus sujets à la maladie. Mais c'était une plaie souvent infligée immédiatement par la main de Dieu. La lèpre de Myriam, celle de Guéhazi et celle du roi Ozias étaient des punitions pour des péchés particuliers; aucune merveille, on n'a pris soin de la distinguer d'une maladie de Carré commune. Le jugement de celui-ci a été renvoyé aux prêtres. Et c'était une figure des pollutions morales de l'esprit des hommes par le péché, qui est la lèpre de l'âme, souillant la conscience, et dont le Christ seul peut purifier. Le prêtre ne pouvait que condamner le lépreux, (par la loi est la connaissance du péché,) mais Christ peut guérir le pécheur, il peut enlever le péché. C'est un travail d'une grande importance, mais d'une grande difficulté, à juger de notre état spirituel. Nous avons tous des raisons de nous douter, étant conscients des plaies et des boutons; mais la question est de savoir si elle est propre ou impure. Comme il y avait certaines marques pour savoir que c'était la lèpre, de même il y a des marques de ceux qui sont dans le fiel de l'amertume. Le prêtre doit prendre du temps pour rendre son jugement. Cela apprend à tous, ministres et gens, à ne pas se hâter dans les censures, ni à juger quoi que ce soit avant l'heure. Si les péchés de certains hommes vont avant le jugement, les péchés des autres suivent, de même que les bonnes œuvres des hommes. Si la personne soupçonnée était jugée propre, elle devait pourtant laver ses vêtements, car il y avait des motifs de soupçon. Nous avons besoin d'être lavés dans le sang du Christ de nos taches, mais pas des taches de lèpre; car qui peut dire que je suis pur du péché?

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