6-13 Ce qui serait inapproprié à une époque ou à une nation ne l'est pas toujours à une autre époque ou dans une autre nation. Étant juge d'Israël, Boaz dirait à Ruth ce qu'elle devrait faire; aussi s'il avait le droit de la rédemption, et quelles méthodes doivent être prises, et quels rites utilisés, afin d'accomplir son mariage avec lui ou une autre personne. La conduite de Boaz appelle les plus grands éloges. Il essaya de ne pas profiter de Ruth; il ne la dédaigna pas comme une étrangère pauvre et sans ressources, ni ne la soupçonnait de mauvaises intentions. Il parlait honorablement d'elle comme d'une femme vertueuse, lui fit une promesse et, dès que le matin arriva, la renvoya avec un cadeau à sa belle-mère. Boaz conditionnait sa promesse, car il y avait un parent plus proche que lui, à qui appartenait le droit de rédemption.

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