1. Imitateurs de moi. De là il ressort, combien absurdement les chapitres sont divisés, dans la mesure où cette phrase est disjointe de ce qui précède, avec lequel elle aurait dû être liée, et se joint à ce qui suit, avec lequel elle a pas de connection. Considérons donc ceci comme la fin du chapitre précédent. Paul y avait présenté son propre exemple pour confirmer sa doctrine. Maintenant, pour que les Corinthiens comprennent que cela deviendrait en eux, il les exhorte à imiter ce qu'il a fait, comme il avait imité le Christ

Ici, il y a deux choses à observer: premièrement, il ne prescrit rien aux autres qu'il n'ait d'abord pratiqué lui-même; et, deuxièmement, qu'il se dirige lui-même et les autres vers Christ comme le seul modèle de bonne action. Car s'il appartient à un bon enseignant de n'ordonner rien en paroles que ce qu'il est prêt à pratiquer dans l'action, il ne doit pas, en même temps, être aussi austère, comme d'exiger directement des autres tout ce qu'il fait lui-même comme est la manière des superstitieux. Pour tout ce qu'ils aiment, car ils imposent aussi aux autres, et auraient leur propre exemple à tenir absolument comme règle. Le monde est aussi, de lui-même, enclin à une imitation mal dirigée, (κακοζηλίαν) (610) et, à la manière des singes, s'efforcent de copier tout ce qu'ils voient faire par des personnes de grande influence. On voit cependant combien de maux ont été introduits dans l'Église par ce désir absurde d'imiter toutes les actions des saints, sans exception. Maintenons donc d'autant plus soigneusement cette doctrine de Paul - que nous devons suivre les hommes, à condition qu'ils prennent Christ comme leur grand modèle, (πρωτότυπον,) que les exemples des saints puissent n'ont pas tendance à nous éloigner du Christ, mais plutôt à nous diriger vers lui.

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