Il montre ici, par un autre argument, par quelle affection extraordinaire il était porté à leur égard, dans la mesure où il était presque transporté hors de ses sens par l'intelligence joyeuse de leur être prospère. Car nous devons tenir compte des circonstances qu'il raconte. Il était dans affliction et nécessité: il aurait donc pu ne pas y avoir de place pour la gaieté . Mais lorsqu'il entend ce qu'il a tant désiré concernant les Thessaloniciens, comme si tout sentiment de détresse s'était éteint, il est porté à la joie et à la félicitation. En même temps, il procède, par degrés, à exprimer la grandeur de sa joie, car il dit, dans le premier lieu, nous avons reçu une consolation: ensuite il parle d'une joie abondamment répandue. (557) Cette félicitation, (558) a cependant la force d'une exhortation; et l’intention de Paul était d’inciter les Thessaloniciens à la persévérance. Et, assurément, cela a dû être une excitation des plus puissantes, quand ils ont appris que le saint Apôtre ressentait une si grande consolation et joie de l'avancement de leur piété.

6 Foi et amour . Cette forme d'expression doit être d'autant plus soigneusement observée par nous en proportion de la fréquence avec laquelle elle est utilisée par Paul, car dans ces deux mots il comprend brièvement toute la somme de la vraie piété. Ainsi, tout ce qui vise cette double marque pendant toute leur vie est au-delà de tout risque de se tromper: tous les autres, même s'ils se torturent, errent misérablement. La troisième chose qu'il ajoute quant à leur bon souvenir de lui, se réfère au respect de l'Évangile. Car ce n'était pour aucun autre compte qu'ils tenaient Paul dans une telle affection et une telle estime.

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