Le jour suivant, il sortit. Il devrait sembler qu'ils sont arrivés un peu avant la nuit (675) car ils n'étaient pas encore entrés dans la ville à midi, et la vision qui a été montrée trois fois n'a pas demandé peu de temps. Par conséquent, lorsqu'ils se sont reposés toute la nuit, ils s'adressent à revenir. Encore une fois, il y avait un point de courtoisie en ce que certains fidèles accompagnent Pierre, qui ont été envoyés, comme il faut le croire, par toute l'église, pour l'amener même à Césarée. Ces hommes voyagent avec Pierre pour la bonne volonté et l’honneur; mais le Seigneur les amène, afin qu'ils soient témoins de sa grâce. De sorte qu'ils soient abondamment récompensés pour leur reconnaissance, quand, quant à la confirmation de leur foi, ils voient le royaume du Christ se répandre jusque dans les païens.

24. Cornelius les attendait. Luc ne loue pas seulement l’affection pieuse de Corneille sur ce point, car il a attendu sincèrement la venue de Pierre, mais parce qu’il voudrait que ses amis et parents soient ses compagnons dans la foi. C'était une chose non sans grand danger, de réunir une compagnie d'hommes, afin qu'ils puissent embrasser une nouvelle sorte de religion. Et il ne voulait pas de raisons, sous la couleur dont il aurait pu se flatter; car il ne lui fut pas ordonné d'en appeler d'autres pour l'accompagner, mais plutôt ils furent ignorés, et lui-même fut choisi pour participer à une si grande bonté; mais il considérait avec lui-même combien il était redevable (676) à la fois à la gloire de Dieu et aussi au salut de ses frères. Il savait que c'était une chose injuste, et un point de manque de courtoisie, de subvenir à ses propres besoins et de ne pas considérer les autres. Il a compté comme une insouciance répugnante (677) pour cacher le trésor de l'Évangile sous terre. Par conséquent, il a fait ce que le Seigneur exige de tous les siens par Esaïe et Michée, que chacun exhorte son frère (le prenant comme par la main) à la foi.

Par conséquent, Corneille nous a enseigné par son exemple que lorsque Dieu se révèle à nous, nous ne devons pas étouffer la lumière de sa connaissance par la paresse ou la peur, mais nous devons plutôt nous efforcer que notre foi brille devant les autres pour éclairer et montrer. le chemin vers eux; car l'héritage du royaume des cieux n'est pas tel, que même la moindre portion puisse nous être enlevée, si beaucoup en deviennent participants; mais si d'autres deviennent co-héritiers avec nous, cela augmentera plutôt notre gloire. De plus, nous devons marquer combien il est loin de la vaine gloire; car il les appelle à être ses camarades de classe, étant lui-même prêt à apprendre. C'est la véritable étude de la piété, quand, comme avec le zèle, il apparaît une telle clarté, (678) que nous n'avons pas honte de dépendre de la bouche de Dieu. Car beaucoup sont poussés en avant par l'ambition, à s'employer à enseigner aux ignorants; et des babillages insensés découvrent leur folie, lorsqu'ils se blottissent plus sérieusement sur les mots, et qu'ils n'en voudraient entendre qu'eux-mêmes. Mais cela seul doit être la dérive de tous les hommes, de se ramener eux-mêmes et le monde entier sous Dieu, afin que lorsque les hommes sont soumis à la véritable humilité, lui seul puisse avoir la prééminence. Que celui qui excelle dans la faculté et la grâce d'enseigner ne refuse pas d'enseigner à ses frères, afin qu'il soit libre de se vanter et de désir fier d'exceller. Que celui à qui il n’a pas été accordé d’être enseignant se maintienne dans ses limites. Qu'aucun d'eux ne désire la maîtrise, comme Jacques leur enseigne; mais que l'un édifie un autre de manière telle que ni les savants, ni les ignorants, n'aient honte d'être mis en ordre.

Nonobstant, il est demandé, (679) quels parents il pouvait avoir en Judée, vu qu'il était un étranger, et n'y était venu que par la guerre, qui a continué mais pendant une courte période? Comme je n'affirme rien, je considère cela comme le plus probable, qu'il en avait dans sa garnison qui étaient ses parents; pour les voisins, et ceux qui étaient de la connaissance avaient coutume de servir sous un seul capitaine. Et nous n’avons pas besoin d’en douter, mais les parents de Cornélius voulaient être sous lui, car il était centurion. Il appelle des amis familiers αναγκαιους, comme on les appelle des Latins, Necessarii, qui sont plus proches l'un de l'autre. (680)

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