3. Aux hommes incirconcis. Ce n'était pas interdit par la loi de Dieu, mais c'était une tradition qui venait des pères. Et pourtant, nonobstant, Peter n'objecte pas qu'ils ont traité trop à peine (726) avec lui sur ce point, et qu'il n'était pas lié par la nécessité de l'homme loi. Il omet toute cette défense, et répond seulement, qu'ils sont venus les premiers à lui, et qu'ils lui ont été offerts, pour ainsi dire, par la main de Dieu. Et ici, nous voyons la modestie rare de Pierre, car alors que, se fiant à la bonté de la cause, il aurait pu mépriser à juste titre les hommes imprudents, qui l'ont injustement troublé, mais il s'excuse légèrement comme cela devient des frères. Ce n'était pas une petite épreuve en ce sens qu'il était indignement accusé, parce qu'il avait fidèlement obéi à Dieu. Mais parce qu'il savait que cette loi était enjointe à toute l'Église, que chaque homme soit prêt à rendre compte de sa doctrine et de sa vie aussi souvent que la question l'exigeait, et qu'il se souvenait qu'il faisait partie du troupeau, il ne souffre pas seulement être gouverné, mais se soumet volontairement au jugement de l'Église. La doctrine, en effet, si elle vient de Dieu, est placée au-dessus du hasard et meurt du jugement de l’homme; mais parce que le Seigneur fera juger la prophétie, ses serviteurs ne doivent pas refuser cette condition, qu'ils prouvent qu'ils sont tels qu'ils seront comptés. Mais nous verrons plus loin jusqu'où la défense tant de la doctrine que des faits doit s'étendre.

Pour ce cadeau, nous devons savoir ceci, que Pierre répond volontiers pour lui-même lorsque son fait est réprouvé. (727) Et si le Pape de Rome est le successeur de Pierre, pourquoi n’est-il pas lié par la même loi? Admettons que cette soumission était volontaire, mais pourquoi le successeur n'imite-t-il pas un tel exemple de modestie qui lui a été montré? Bien que nous n'ayons besoin d'aucune circonstance longue (728) ici; car si c'est vrai que les papes ont craché dans leurs décrets sacrilèges, Pierre a trahi par trahison et abandonné les privilèges de leur siège, [voyez,] et ainsi il a trahi le Siège de Rome. Car, après cela, ils ont fait du Pape le juge du monde entier, affirmant qu’il n’était pas soumis au jugement de l’homme; après cela, ils l'ont élevé au-dessus des nuages, afin que, étant libre de rendre compte, sa volonté et son plaisir puissent tenir pour une raison, [la loi], ils le font aussitôt patron du siège apostolique, [voyez,] fermement à en défendre les privilèges. De quelle grande lenteur Pierre sera-t-il alors condamné, s'il a perdu son droit que Dieu lui a donné, en cédant si lâchement? [facilement.] Pourquoi n'a-t-il pas au moins objecté qu'il était libre des lois, et exempt du genre ordinaire? Mais il n'utilise pas une telle préface, mais entre sur la cause sans tarder. Et rappelons-nous, qu'il n'y a rien qui nous empêche de contempler cette idole en toute sécurité, voyant que, usurpant une tyrannie si effrénée, il s'est effacé du nombre des évêques.

Et Peter commence. Parce que cette narration est tout un avec [ce] que nous avons eu dans le chapitre suivant (avant,) et parce qu'elle est répétée presque dans les mêmes mots, si quelque chose doit être expliqué, laissez les lecteurs s'y réparent. Le but de Pierre, et toute la somme de son discours, apparaîtra par la conclusion. Pourtant, avant que j'arrive là-bas, nous devons souligner brièvement qu'il fait de la prédication de l'Évangile la cause du salut. Tu entendras (dit-il) des paroles par lesquelles tu pourras avoir le salut, non pas parce que le salut est inclus dans la voix de l'homme, mais parce que Dieu, y offrant son Fils pour la vie éternelle , nous fait aussi jouir de lui par la foi. C'est assurément la merveilleuse bonté de Dieu, qui fait des hommes des ministres de la vie, qui n'ont rien d'autre que la matière de la mort en eux-mêmes, et qui sont non seulement sujets à la mort en eux-mêmes, mais aussi mortels pour les autres. Néanmoins, la sale ingratitude du monde se trahit en ce point, qui, détestant le salut vrai et certain qui lui est offert, et l'abandonnant quand il se couche aux pieds, imagine des sauvetages divers et vains, en cherchant lesquels, il avait plutôt bouche bée. avoir faim, (729) que d'être rempli de la grâce de Dieu qui la rencontre et est présente.

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