6. Quand il était sur le point de le faire sortir. Il semble au premier abord que l'Église prie pour un petit dessein, car le jour était maintenant fixé où Pierre devrait être mis à mort, et il est dans la nuit de la mort, et pourtant les fidèles cessent de ne pas prier, car ils savent que lorsque le Seigneur a l'intention de délivrer le sien, il prend souvent son temps dans le dernier et le plus lointain point de nécessité, et qu'il a dans sa main diverses manières de délivrer. Deuxièmement, nous pouvons penser qu'ils n'ont pas tant prié pour la vie de Pierre, mais plutôt que le Seigneur l'armerait d'une force invincible, pour la gloire de l'Évangile, et que Dieu [n'ouvrirait pas] l'Évangile de son Fils à la reproches et calomnies des méchants.

Cette nuit-là, il a dormi. Toutes ces circonstances mettent davantage en évidence la merveilleuse puissance de Dieu, car qui n'aurait pas pensé que Pierre était déjà englouti par la mort? car même s'il respirait encore, il n'avait pas de chinch [fente] où se faufiler, d'autant qu'il était en proie à de nombreuses morts. Par conséquent, alors qu'il échappe au milieu des morts, tandis qu'il va sains et saufs entre les mains de ses bourreaux, tandis que les chaînes sont fondues et se détachent, tandis que la porte de fer s'ouvre à lui; par la présente, il semble que ce n'était qu'une sorte de délivrance divine, et il était avantageux pour Pierre d'être ainsi enseigné par ces signes, afin qu'il puisse immédiatement déclarer avec plus d'assurance aux hommes la grâce de Dieu ainsi connue. Encore une fois, il semble que par cette observation stricte, Hérode ne signifiait rien de moins (757) que de laisser Peter partir vivant.

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