4. Regardez-nous. Pierre ne parle ainsi pas avant d'être certain du dessein et de l'intention de Dieu. Et sûrement, en ces mots, il lui commande d'espérer un bénéfice singulier et inhabituel; mais ici peut être posée une question, s'ils avaient le pouvoir de faire des miracles aussi souvent qu'ils le feraient? Je réponds qu’ils étaient des ministres de la puissance de Dieu en tant que tels, qu’ils n’ont rien tenté de leur propre volonté ou de leur propre mouvement, mais le Seigneur a agi par eux, alors qu’il savait que c’était opportun qu’il en soit ainsi. Par la présente, il arriva qu'ils en guérirent un et pas tous. Par conséquent, comme pour d'autres choses, ils avaient l'Esprit de Dieu pour être leur guide et leur directeur, ainsi aussi sur ce point. Par conséquent, avant que Pierre n'ordonne au boiteux de se lever, il est allé à l'est et a attaché ses yeux sur lui; ce regard fixe sur lui n'était pas sans quelque mouvement particulier de l'Esprit. Par là, il arrive qu'il parle si sûrement (et en toute sécurité, sans toute crainte) du miracle. De plus, il entendait par ce mot provoquer le boiteux à recevoir la grâce de Dieu; pourtant il ne cherche que l'aumône.

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