Il faut insister sur l'adverbe באדין, badin, " à cette fois-là", parce que la colère de Dieu, ou du moins sa dénonciation, était maintenant mûre. Daniel montre donc combien Dieu a supporté patiemment le roi Belschatsar en ne parlant pas instantanément des armes et en infligeant des punitions; mais il commence maintenant à se présenter comme juge et à monter sur son siège de jugement; car la fierté était maintenant désespérée, et l'impiété plus tolérable. On observe avec quelle emphase le mot puis est utilisé; comme s'il avait dit: Tu ne peux pas te plaindre de la rapidité de la peine, comme si Dieu l'avait exigée avant l'heure. Tu ne peux pas te plaindre ici de la rapidité de Dieu à te punir; car pensez et considérez de combien de manières et depuis combien de temps vous avez provoqué sa colère. Et en ce qui concerne ton dernier crime, tu étais certainement arrivé au comble de l'impiété, quand cette main t'es apparue. Dieu t'entraîne donc maintenant au châtiment en temps voulu, puisqu'il a jusqu'ici supporté avec toi et tes péchés. Après cette patience, que reste-t-il pour l'empêcher de te détruire, parce que tu l'as si fièrement insulté, et que tu t'es endurci, sans le moindre espoir d'amendement.

Il dit aussi , de lui-même; car Belshazzar n'a pas besoin de se demander d'où venait la main, elle venait de la présence de Dieu; c'est-à-dire que cette main est un témoin de la colère du ciel; ne le considérez pas comme un spectre qui disparaîtra, mais voyez dans cette apparence une preuve du mécontentement de Dieu face à votre méchanceté; et parce que tu es arrivé à ta dernière extrémité, ton châtiment est aussi prêt pour toi. Et cette écriture, dit-il, a été marquée; comme s’il avait dit: Les yeux du roi Belschatsar n’ont pas été trompés, car c’était vraiment la main de Dieu, envoyé de sa vue comme un témoignage de sa colère. Il ajoute ensuite: -

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