26. Voici, je mets devant vous ce jour . Il embrasse maintenant les deux points à la fois, à savoir qu'ils seraient bénis s'ils s'appliquent sérieusement à l'observation de la loi, et maudits, s'ils secouent son joug et se délectent de leurs convoitises. Mais, quand il dit qu'il met ici devant eux une bénédiction et une malédiction, c'est autant que de déclarer, qu'il ne leur dit pas simplement ce qui est juste, mais que la récompense est préparée s'ils obéissent; et sinon, que la punition est également à portée de main. Ainsi, nous voyons que la doctrine qu'il avait délivrée jusqu'ici est scellée par l'espérance et la peur, puisqu'ils ne perdraient pas leur travail s'ils y obéissaient, ni ne seraient impunis s'ils le rejetaient. Mais, pour qu'ils apprennent sûrement à accepter les promesses et à craindre les menaces, il répète ce que nous avons déjà rencontré, (203) ce Dieu, qui est l'auteur de la loi est à la fois un fidèle rémunérateur et un juge sévère; mais en même temps, il magnifie son propre ministère, (204) car il leur incombait de dépendre de Dieu et d'acquiescer à ses commandements, de cette manière comme encore de se soumettre à Son Prophète. Car tel est l’orgueil des hommes, qu’ils désirent voler au-dessus des nuages ​​pour écouter Dieu; tandis qu'Il serait entendu dans Ses serviteurs, par la bouche desquels Il parle. Moïse leur imposerait donc de nouveau cette humilité, quand il déclare qu'il enjoint ce que Dieu a ordonné, comme pour s'appeler l'organe du Saint-Esprit.

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