25. Les images gravées de leurs dieux. Il leur impressionne à nouveau l’objet de la destruction des nations, mais il va plus loin qu’avant. Il leur avait auparavant interdit d'adorer leurs dieux. Il leur ordonne maintenant de consumer leurs images gravées avec le feu, car puisque les gens étaient sujets à la superstition, de tels pièges auraient pu facilement les éloigner du culte pur de Dieu. Il ne leur commande pas non plus simplement de faire fondre l'or et l'argent pour en modifier la forme, mais il en interdit tout à fait l'usage, car ce serait un fléau contagieux; car il montre combien Dieu abomine les idoles, dans la mesure où quiconque toucherait les matériaux dont elles ont fondu contracterait la pollution et deviendrait maudit. Cette grande sévérité peut en effet sembler condamner les métaux créés pour l’usage de l’homme, comme s’ils étaient impurs et comme si la perfection des choses naturelles risquait d’être corrompue par l’homme. Mais de cette manière, les idolâtres contamineraient le soleil et la lune, lorsqu'ils les considéraient à tort comme des objets de culte corrompu; et il faut répondre que l'or et l'argent eux-mêmes n'étaient nullement pollués par cet abus impie; mais que, quoique exempt de toute tache en soi, il était pollué à l'égard du peuple. Telle était l'impureté des animaux, non pas qu'ils avaient en eux-mêmes une quelconque pollution, mais parce que Dieu avait interdit qu'ils soient mangés. La pollution donc qui est maintenant mentionnée résulte d'une interdiction similaire; car autrement le peuple ignorant ne pourrait pas être retenu, et par conséquent Dieu voudrait que ce soit abominable qui en soi était pur. C'était encore un précepte politique, et seulement donné temporairement aux anciens peuples; pourtant nous en déduisons combien l'idolâtrie est détestable, qui infecte même les œuvres de Dieu elles-mêmes de sa propre souillure.

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