19. Et pour moi. Pour lui-même, d'une manière particulière, il enjoint aux Éphésiens de prier. Par conséquent, nous en déduisons qu'il n'y a aucun homme si richement doté de dons pour ne pas avoir besoin de ce genre d'assistance de ses frères, tant qu'il reste dans ce monde. Qui sera jamais mieux habilité à plaider l'exemption de cette nécessité que Paul? Pourtant, il supplie les prières de ses frères, non pas par hypocrisie, mais par un désir sincère de leur aide. Et que souhaite-t-il qu'ils demandent pour lui? Cette déclaration peut m'être donnée. Et alors? Était-il habituellement stupide, ou la peur l'a-t-il empêché de faire une profession ouverte de l'Évangile? En aucun cas; mais il y avait lieu de craindre que son splendide commencement ne soit soutenu par ses progrès futurs. D'ailleurs, son zèle pour proclamer l'Évangile était si ardent qu'il n'était jamais satisfait de ses efforts. Et en effet, si l'on considère le poids et l'importance du sujet, nous reconnaîtrons tous que nous sommes très loin de pouvoir le traiter correctement. En conséquence, il ajoute:

Continue après la publicité
Continue après la publicité