16. Et le Liban ne serait pas suffisant. Autrement dit, "Si nous devons sacrifier à Dieu selon ce qu'il mérite, ni le Liban tout entier, ni les bêtes qui y broutent, ne suffiront pour un sacrifice." Par diverses formes d’expression, il s’attarde largement sur cette puissance de Dieu, afin que les hommes, en étant convaincus, ne se soucient pas des créatures et de toute leur puissance. Pourtant, le Prophète semble parler expressément de l'adoration de Dieu, afin d'amener les lecteurs à chérir un plus profond respect pour lui; comme s'il avait dit: «Oserez-vous mesurer par votre propre jugement la puissance de Dieu, que vous ne serez pas préparé, pour adorer correctement, même si vous devez amasser toutes les bêtes et tout le bois qui sont sur le Liban? D'où certains en déduisent qu'aucun homme ne peut prétendre à la faveur de Dieu par des sacrifices. Ceci, en effet, est vrai; mais nous devons, comme on l'a déjà dit, considérer le dessein du Prophète, qui, dans le but d'encourager les Juifs à avoir une plus grande confiance, montre qu'en comparaison de Dieu, tout n'est rien.

Continue après la publicité
Continue après la publicité