27. Mais le Seigneur a endurci le cœur de Pharaon. Une conjecture probable peut être suscitée par là, qu'à la venue de Moïse, une certaine lumière a brillé, de sorte que l'obscurité n'était pas si épaisse; parce que Pharaon n'aurait jamais osé se vanter si fièrement sans être sûr de l'impunité; mais ses prétentions au début (de leur entretien) sont ici omises par Moïse, bien que l'atténuation de l'horrible châtiment qui l'avait poussé à la supplication dépendait d'eux. Mais bien qu'il soit encore dans un état d'alarme, il est toujours endurci et se prépare à toutes les extrémités plutôt qu'à simplement obéir à Dieu. Ici aussi, selon sa coutume, Moïse affirme que Dieu était l'auteur de son obstination; non pas parce qu'il inspirait avec obstination un cœur autrement disposé à la docilité et à l'obéissance, mais parce qu'Il livrait comme esclave à Satan un réprouvé volontairement dévoué à sa propre destruction, afin qu'il puisse se précipiter avec une obstination toujours croissante dans son impiété. Mais, comme Moïse a si souvent utilisé ce mot, je m'étonne de l'audace de certains sophistes qui, par la substitution du mot permission, se permettent par cela évasion frivole pour échapper à une déclaration si simple.

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