28. Et les eaux sont revenues. Dans ces deux versets aussi Moïse continue la même relation. Il ressort clairement de Josèphe et d'Eusèbe ce que les contes idiots que Manetho (158) et d'autres ont inventés sur l'Exode du peuple; car bien que Satan ait tenté, par leurs mensonges, d'éclipser la vérité de l'histoire sacrée, leurs récits sont si insensés et insignifiants qu'ils n'ont pas besoin d'être réfutés. Le temps même, qu'ils indiquent, les convainc suffisamment d'ignorance. Mais Dieu a admirablement pourvu pour nous, en choisissant Moïse Son serviteur, qui était le ministre de leur délivrance, pour en être aussi le témoin et l'historien; et cela aussi, parmi ceux qui avaient tout vu de leurs propres yeux, et qui, dans leur singulière froussardise, n'auraient jamais souffert qu'un, qui les reprochait si sévèrement, fasse de fausses déclarations de fait. Puisque, alors, son autorité est sûre et incontestable, observons seulement quelle était sa méthode, c'est-à-dire, pour raconter brièvement en ce lieu comment il ne restait plus un membre de la puissante armée de Pharaon; que les Israélites tous à un homme passaient en sécurité et chaussés à sec; que, par la verge de Moïse, la nature des eaux a été changée, de sorte qu'elles se tenaient comme des murs solides; que par la même verge ils furent ensuite rendus liquides, de façon à submerger soudainement les Egyptiens. Cette énumération montre clairement qu'une œuvre extraordinaire de Dieu a été ici, car quant à l'insignifiance de certains écrivains profanes (159) sur le flux et le reflux de l'Arabe Golfe, il ne tombe à rien de lui-même. De ces choses, par conséquent, il en déduit enfin à juste titre que les Israélites avaient vu la main puissante de Dieu s'exercer alors et là.

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