26. Si vous voulez bien écouter. Moïse dévoile maintenant ce qu'était le statut ou l'ordonnance que Dieu a promulguée. Car ici, il ne s'agit pas de toute la loi qui fut ensuite donnée sur le mont Sinaï, mais de l'avertissement spécial qui servit à châtier la méchanceté du peuple. La somme de cela est que si les Israélites étaient dociles et obéissants à Dieu, Lui en revanche serait gentil et. généreux pour eux. Et c'est une réprimande implicite, afin qu'ils sachent quels sont les problèmes qu'ils ont éprouvés, provoqués par leurs péchés. Il leur propose en exemple les Egyptiens dont ils avaient vu la rébellion punie par Dieu de si graves et lourdes calamités. «Je suis le Seigneur qui te guérit», est aussitôt ajouté pour confirmer, comme s'il avait dit, que les Israélites étaient sujets aux mêmes fléaux qui avaient été infligés aux Égyptiens, et n'en étaient dispensés que parce que Dieu accomplissait l'office d'un guérisseur. Et vraiment, quelles que soient les maladies qui affligent la race humaine, nous pouvons voir en elles, comme dans tant de miroirs, les nôtres, les misères, que nous pouvons percevoir qu'il n'y a pas de santé en nous, sauf dans la mesure où Dieu nous épargne. On nous enseigne également dans ce verset que c’est la règle d’une bonne vie, lorsque nous obéissons à la voix de Dieu et étudions pour lui plaire. Mais parce que la volonté de Dieu devait bientôt être proclamée dans la loi, il leur ordonne expressément de «prêter l'oreille à ses commandements et de garder ses statuts». (170) Je ne sais pas s'il y a une force de l'avis de certains qui distinguent le mot חקים, chokim, (qu'il est habituel de traduire par« statuts ») des préceptes, comme s'il s'agissait de simples déclarations de son plaisir auxquelles aucune raison n'est attachée. Qu'il suffise que la loi de Dieu soit louée sous de nombreux noms pour ôter tout prétexte d'ignorance.

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