15. Et il lui dit: Si ta présence ne va pas Moïse accepte ce qui est accordé à lui, tout en signifiant en même temps qu'il serait mieux et plus désirable pour lui de périr dans le désert que d'aller plus loin sans le signe manifeste de la présence de Dieu; et cela il confirme dans le verset suivant, et donc j'ai inséré la particule juron certe (en effet,) bien que la copule puisse aussi être résolue dans la particule causale nam (pour.) Car il déclare que la faveur paternelle avec laquelle Dieu avait embrassé le peuple ne pouvait être connue qu'Il devait rester avec eux. Ils se trompent qui supposent que quelque chose de différent est ici indiqué de ce qui a été dit juste avant, car exactement dans le même sens on dit que Dieu a précédé et qu'il habite au milieu de son peuple; mais Moïse se réfère à la promesse déjà donnée, dont le symbole était le Tabernacle de l'Alliance, qui juste avant avait été retiré de sa place pour punir le péché du peuple. Ce qu'il ajoute à la fin du verset, (369) "et nous serons séparés", peut aussi être résolu, "afin que nous soyons ainsi séparés, »Ou« parce que de cette façon nous serons séparés. » D'où il est parfaitement clair que la faveur dont il est question se réfère à leur élection ou à leur adoption gratuite, et en est le fruit ou l'effet. Car c'était l'intention de Moïse de restaurer l'Alliance qui avait été violée par le peuple à sa force originelle, comme si le peuple était réintégré dans cette condition honorable d'où il était tombé. Et c’est certainement notre vrai bonheur après tout, d’être séparé des nations païennes en tant que propriété de Dieu; comme il est dit dans Psaume 106:4, "Souviens-toi de moi, Seigneur, avec la faveur que tu portes à ton peuple: visite-moi de ton salut."

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