16. Et si je juge, Il ajoute cette correction, pour qu'il n'apparaisse pas entièrement de renoncer à son droit. Si je juge, dit-il, mon jugement est vrai, que est, il a droit à l'autorité. Maintenant, l'autorité découle de cette considération, qu'il ne fait rien d'autre que selon le commandement du Père.

Car je ne suis pas seul. Cette phrase équivaut à une affirmation, qu'il ne fait pas partie du rang ordinaire des hommes, mais qu'il doit être considéré avec la fonction qui lui a été assignée par le Père. Mais pourquoi ne fait-il pas plutôt une affirmation ouverte de sa Divinité, comme il aurait pu le faire vraiment et justement? La raison en est que, comme sa Divinité était cachée sous le voile de la chair, il met en avant son Père, en qui elle était plus manifeste. Pourtant, le but du discours est de montrer que tout ce qu'il fait et enseigne doit être considéré comme divin.

Continue après la publicité
Continue après la publicité